La privatisation des autoroutes est un vrai scandale d’ état.
En effet, ces infrastructures financées par les péages dégageaient des bénéfices substantiels pour l’ état, et certaines estimations ont établie que ces derniers pourraient s’ élever à 40 milliards d’ Euros d’ici la fin de la concession actuelle qui coure jusqu’en 2032.
Ainsi donc, après avoir avancé des sommes colossales pour faire du réseau autoroutier français l’un des plus beau d’ Europe, on brade cet investissement à l’instant même ou il est amorti et, contrairement à ce que dit Shaytan666, cela aurait rapporté de l’argent aux contribuables, et non l’inverse.
De plus, la privatisation nous a toujours été vendue comme étant bénéfique pour les prix car soumise aux contraintes de la concurrence.
Or, ou est-elle la concurrence, dans le domaine autoroutier ? Pour descendre à Marseille a partir de Paris, allez vous passez par Bordeaux, Toulouse, Montpellier au prétexte que l’ A10 et l’ A64 sont un peu moins chers que l’ A6 et l’ A7 ?
Il s’ agit de fait d’un monopole privé, à l’ image de Véolia dans le secteur de la distribution d’ eau à Paris par exemple et pour ce dernier, cela donne 300% d’augmentation en trente ans.
Là ou l’ état aurait pu utiliser cette manne financière pour continuer dans des investissements structurels importants (écoles, universités, ponts, etc...), tout en limitant les hausses des prix des péages, il a bradé au profit de certains intérêts privés (Zacharias, PDG de Vinci, avait demandé une rallonge de 8 millions d’ Euros pour avoir acheté les Autoroutes du Sud de la France) ce qui constituait, à la base, un élément du patrimoine appartenant en premier à ceux qui l’ avaient financé, les citoyens.