@ l’auteur ; deux lectures opposées de votre texte et pourtant un point où tous sont d’accord : notre société est de plus en plus violente.
Si l’on quitte ses lunettes idéologiques pour tenter d’expliquer pourquoi, ça devient trop compliqué et c’est fatigant !
Alors pour les uns les raisons sont toutes trouvées : « ce sont les immigrés ! » et pour les autres « ce sont les capitalistes ! »
Avec cette absence de raisonnement on fait toujours de la mauvaise politique et ça vaut un zéro dés la première année de sociologie.
Les causes sont multiples tout d’abord perte du lien social (extrême mobilité géographique des individus),
individualisme (le marché),
disparition des valeurs traditionnelles depuis 1968, (l’autorité est négative : cf. le Maître d’Ecole a disparu)
adoucissement ou disparition de la vertu de la sanction (« connu des services de police...à 26 ans condamné 3 fois aux Assises »...)
multiples références culturelles (immigration-non intégration)
éclatement de la famille et flou dans les rôles (parents démisionnaires ou ’papa poule’) difficultés économiques qui entrainent une dépendance tardive des adolescents et une immaturité patente alors qu’ils ont la majorité légale plus tôt,
disparition des rites initiatiques et des rituels structurants etc...
Prétention de l’Etat à être tout puissant qui a pour effet de démobiliser les citoyens (rappelez vous les décés des personnes agées lors de la canicule de 2003 avec cette question idiote : « que fait l’Etat ? » alors qu’en Italie ou en Espagne où il a fait plus chaud, il y a eu moins de décés, simplement par le fait que les citoyens n’ayant pas une culture jacobine se sentent plus concernés en tant que citoyens)
Bref notre société (notre civilisation ?) est malade. Traiter sa maladie ne pourrait se faire qu’en agissant sur chacune de ses causes.