Mais il arrive ainsi, petit à petit, à éloigner la gauche des français, obligée qu’elle se sent de contrer ses propositions xénophobes, mais hélas sans nuancer (aidée en cela par les médias qui en rajoutent gaiement), au point de paraître, aux yeux du français de base peu intéressé de politique, défendre les petites frappes qui rejettent la République.
Tout çà parce qu’ils se font avoir par leur dogme de l’« émigré toujours gentil » (ce qu’il est, souvent, mais pas toujours) à qui on trouve toujours une excuse. Habituellement : c’est la faute aux sales français racistes (par nature). C’est pas dit comme çà mais c’est souvent scandaleusement pensé ainsi.
C’est très grave, car cette gauche si naïve occupe l’espace politique, empêchant une vraie alternative aux accapareurs compulsifs et vénaux qui gèrent le porte-monnaie collectif.
En d’autres termes, ces derniers ont trouvé le truc pour continuer leur business : faire passer la gauche pour des idéalistes sans les pieds sur terre (alors qu’ils avaient mis en oeuvre la bonne méthode : la police de proximité). Ils financent même SOS racisme (via la fondation Ford, liée à la CIA), afin d’éloigner encore plus les français de leur discours sucré et écoeurant dans lequel le petit délinquant est toujours excusé, c’est la faute à la société tout çà.
Ils ne sont pas tous comme çà au PS mais c’est l’impression qu’ils donnent, en tout cas leurs leaders « jouent » ainsi (à l’exception de Royal), à la grande joie de l’UMP qui les aide à s’enfoncer tous seuls dans le piège...
De toute manière c’est la seule façon possible de gagner en 2012, pour les sbires du monde financier.