Si j’ai bien compris cette vidéo relative au relèvement du plafond de la dette américaine, c’est le congès qui doit voter.
Je suis sidéré par les arguments invoqués là-bas (comme ici) pour refuser les impôts sur les bénéfices au motif que ça réduirait l’activité économique, donc les emplois !
Mais la suppression des programmes sociaux par milliers d’emplois ça les laisse froids !
Il semble que l’Etat soit considéré comme une entreprise quand il s’agit de « rendement », mais pas du tout en terme de création d’emplois.
Ce qui signifie en novlangue : « activité économique » = « dégagement de profits »
CQFD.
« Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien sûr que non ! Ils produisent des profits. » (Jean-Pierre Berlan)
La guerre, l’industrie nucléaire, c’est la même chose ! Le fin du fin en matière de création de profit, c’est l’industrie financière.
C’est ça, le post capitalisme, un système économique qui ne produit plus ni biens ni services ni emplois, mais des profits, uniquement des profits (*). A quoi servent les profits ? A privatiser le monde et asservir les peuples, notamment par le moyen de la dette, puisque la dette des uns c’est les profits des autres.
Mais ça ne marchera pas, parce que la dette - et les profits - se concrétise fatalement par une bulle financière. Et la vocation d’une bulle c’est d’éclater. Ce sera bientôt, ou plus tard, mais ce sera. Il est clair qu’aucun dirigeant ne voudra jamais la voir éclater sous son mandat, et tous sont demandeurs pour continuer la stratégie infernale de fuite en avant.
En attendant, il est possible que les congrès-men se contentent de faire monter les enchères ! Qui les paie ? Obama ? Et l’ironie, c’est que c’est avec l’argent de ceux qui sont « baisés », le peuple américain !
« Il n’y a pas de petits profits » dit-on couramment !
(*) ne crée pas d’emplois, puisque les emplois éventuellement créés sont inférieurs au emplois détruits en nombre comme en qualité. Les biens sont obsolètes de plus en plus précocement, quand ils ne sont pas dangereux pour la santé ou l’environnement. Et les services créés, ils sont payants et réservés aux minorités encore solvables et ne suffisent pas à contrebalancer les services publics gratuits détruits à la portée de tous.
Décidément, le post-capitalisme conduit inexorablement à la goulag-isation généralisée du monde.