Nous sommes d’accord sur le fait que la problématique démocraphique est le coeur du problème.
Il me semble cependant nécessaire de pousser plus avant, dans d’autres domaines, les incidences d’une prise de décision.
Si nous prenons l’exemple de la prolongation de cotisation, et donc de son influence directe sur l’âge de départ à la retraite, il faut aussi proposer des solutions afin d’éviter que les salariés de plus de 50 ans soient considérés plus comme des futurs retraités que des salariés à part entière. Il faut ensuite mesurer l’influence directe de cette tendance sur l’age moyen de stabilité des jeunes dans la vie active.
D’autre part, il serait souhaitable de tenir compte de la tendance quant aux évolutions des salaires au regard de l’évolution qui a été appliquée pour nos ainés. En effet, les niveaux de salaire en fin de carrière de nos ainés ne seront plus atteint à position et évolution de carrière identique. Le calcul des pensions est indéxé sur les salaires en fin de carrière et les prélèvements sont réalisés sur les salaires courants ; globalement les dépenses tiendront compte de salaires élevés par rapport aux prélèvements qui tiennent compte de salaires moindres.
Pour votre approche exposant que le niveau de prélèvement influence le taux de chômage, cela me semble tout à fait recevable.
Mon propos consiste à insister sur le fait que la décision qui pourrait être prise aura des incidences négatives sur d’autres domaines si nous ne tenons pas compte de l’ensemble des paramètres qui entrent en considération. Poser l’ensemble des problèmes englobant les domaines connexes et réfléchissons à une solution d’ensemble ; c’est tout ce que je souhaite.