Vous me reprochiez de ne pas vous lire mais je vous renvoie le compliment. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de différences et je ne vous ai jamais fait aucun reproche, vous avez bien raison d’exiger l’exactitude et je la reclame tout autant que vous. Je vous suis reconnaissant (sincèrement en plus) de venir corriger les eventuelles erreurs et c’est ainsi que l’on progressera.*
Simplement, ce que je vous dis depuis le début, ce n’est pas qu’il n’y a pas de différences, mais que cette différence ne compte vraiment qu’au bout d’un certain nombre d’années or :
- il y a beaucoup d’emprunts (la majorité) dont la durée est inférieure à 5 ans donc, dont l’effet « exponentielle » de l’inflation est restreint
- pour les obligations dont la durée peut atteindre jusqu’à 50 ans, il y en a une bonne partie qui sont indexés sur l’inflation donc du coup, aucun effet de l’inflation. Les banques ne sont pas stupides et elles ne pretent pas à 50 ans sans ce genre de garanties...
- et ce que je n’ai pas encore dit jusque là, à savoir que précisément, les politiques des banques centrales depuis environ 30 ans a justement consisté à combattre l’inflation à tout prix. Avec vos explications, on comprend pourquoi.
Bref, vous avez raison de venir mettre un peu d’eau dans le vin mais il ne faut pas non plus nous faire croire que du coup, tout le raisonnement est faux. Comme je vous le disais, j’ai bien d’autres sources d’information et nombreuses sont les sources qui se recoupent pour dire qu’on a bel et bien assisté à un coup d’état de la finance. Même des journalistes main-stream « découvrent » le scandale dénoncé sur Internet depuis au moins le début de la crise (voir circus politicus). Alternatives économiques, le monde diplo, moults sites web, de nombreux economistes, ils sont nombreux à nous ouvrir les yeux. Et force est de constater que les faits sont davantage en accord avec ce qu’ils racontent qu’avec ce raconte la télé ou le Figaro.