Aucune crainte ni espoir en ce qui me concerne... Les urnes sont manipulées par les médias à la botte et par le fric... Une seule solution pour les gens du peuple s’investir réellement dans des initiatives comme celle-ci à laquelle participe le NPA avec l’objectif du refus de paiement de la dette des capitalistes :
D’Athènes à Paris : reprenons le contrôle !
mercredi 22 février 2012
Le 18 février, des rassemblements et manifestations de
solidarité avec le peuple grec ont eu lieu à travers l’Europe et dans de
nombreuses villes de France.
Ces initiatives doivent être comprises bien au-delà du soutien à
un peuple qui se fait écraser par la Troïka. Si elles doivent
s’amplifier, c’est parce que la Grèce est un laboratoire des attaques
qui attendent les salariéEs avec ou sans emploi, les retraitéEs et les
étudiantEs au Portugal ou en Espagne... Mais aussi en France.
Sous un gouvernement de droite, comme de gauche. À
l’heure où le gouvernement décide par procédure d’urgence de faire
voter la TVA antisociale à l’Assemblée nationale ou encore
l’institutionnalisation du Mécanisme européen de solidarité, il suffit
de voir le peu de réaction du PS, votant contre le premier tout en ne
participant à aucun cadre de mobilisation pour s’y opposer, et
s’abstenant sur le deuxième. Pourtant, partout en Europe, les richesses
existent pour éviter les plans d’austérité mis en œuvre au nom du
paiement de la dette et de la réduction des déficits budgétaires.
Il nous faut donc sans attendre organiser la riposte. En
France, plus de 100 collectifs unitaires contre la dette existent. Dans
plusieurs villes, ils ont pris l’initiative des rassemblements de
solidarité avec le peuple grec, comme à Rouen ou à Strasbourg. À
Marseille, des centaines de personnes ont pu entendre une militante
grecque témoigner lors d’un meeting organisé par le collectif, comme ce
sera le cas à la Bourse du travail de Paris le 5 mars. Des exemples à
généraliser.
De plus, le collectif national appelle à intervenir dans les
manifestations à l’appel de la Confédération européenne des syndicats le
29 février, à une semaine d’action contre l’austérité, le Pacte
budgétaire, et en solidarité avec le peuple grec la semaine du 5 au 12
mars, à la grande manifestation européenne prévue à Francfort dans la
deuxième quinzaine de mai, et à une assemblée des collectifs fin juin.
Autant d’échéances permettant de poursuivre le travail militant des
collectifs, d’en créer et de les développer.
Le NPA souhaite porter dans cette campagne unitaire la
nécessité et la possibilité par exemple d’annuler la dette et de mettre
en place un service unique du crédit, mais aussi d’organiser notre camp
social selon ses propres intérêts.
Car à un rythme accéléré, les mobilisations en Grèce sont
porteuses d’un débat de société incontournable aujourd’hui : qui décide
de notre avenir ? Le rejet de la Troïka et du diktat imposé par le
tandem Sarkozy/Merkel pousse ainsi certains courants de gauche en Grèce à
promouvoir une « union sociale et patriotique » pour sortir de la
crise. D’autres militantEs favorisent l’émergence de formes de contrôle
par la population elle-même. Les assemblées interprofessionelles de
salariéEs sont de plus en plus massives, et deux exemples de la
dynamique en cours méritent d’être soulignés : les salariéEs du journal
Eleftherotypia, dont le patron qui leur devait 7 millions d’euros en
salaires impayés s’est réfugié derrière l’article 99 du code des mises
en faillite, ont créé leur propre journal, l’Eleftherotypia des
travailleurs. Les travailleurEs hospitalierEs de Kilkis, au nord de la
Grèce, ont occupé leur hôpital et proclamé que celui-ci était désormais
sous contrôle ouvrier.
Les collectifs contre la dette peuvent permettre de favoriser
cette option : que la population reprenne le contrôle idéologique,
économique et politique de la société.
Rejoignez un collectif, organisons ensemble la riposte, reprenons le contrôle !
Vanina Giudicelli
www.audit-citoyen.org