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Commentaire de La Pénurie

sur Pourquoi nous travaillons


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La Pénurie 9 mars 2012 16:10

« Une société fondée sur le travail ne rêve que de repos. » Langanesie.


Qui dit travail de nos jours entend activité économique, production, salaire, capital, profit et labeur. Se tuer au travail quand on peut mourir de plaisir, là n’est pas la vérité.
 C’est la définition que nous faisons du travail qui nous entraîne à en dénaturer le sens. Quelle tristesse que celle de ceux qui ne savent plus trouver de petits bonheurs, de petites saveurs !
Nous sommes devenus une société de consommation dans laquelle chaque sentiment est banalisé, transformé ou fade.

« Le propre du travail, c’est d’être forcé. » disait le philosophe Alain.
 Pourquoi ne pas se dépasser afin d’amoindrir cette peine ? Le problème étant que plus on a, moins on veut, alors on se retrouve là, blasé, stressé, dépressif, vicieux, nombriliste et fainéant ! 
Le travail, avant tout, est humain. Mais c’est le travail manuel, celui de la patience, du savoir et d’une différence. 
Je ne parlerai pas de culture, ce serait un mauvais jeu de mots, mais libre à chacun de donner sa définition personnelle au travail, libre à chacun de faire en sorte de subir ou pas. Ne rien faire use plus que d’agir, certainement pas de la même façon, mais quand même !

« On refuse le boulot de merde payé des miettes. »
Ici je fais référence au film Attention, danger travail, le film documentaire de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe, dans lequel la parole est donnée aux RMIstes.
Bien évidemment que non on ne veut pas ça ! Mais avant la paye, il y a le labeur. Travailler est-il une punition ou une valorisation ? 
Le travail transforme l’homme et la nature. Il vise avant tout la production de biens et de services.

« Le travail, c’est la meilleure des polices. Il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs et du goût de l’indépendance. » Nietzsche.
A nous de faire avec et que tout se passe bien. 



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