Guerre
d’Algérie:tortures systématiques, déplacements des
populations, villages rasés, corvées de bois, bombes au napalm...
500 000 ? 700 000 ? Un million de morts ?
Tout
commence à Sétif le 8 mai 1945. Aviation, bombardements par
l’artillerie de marine, pogroms...
Dix
mille morts ?
L’ennui,
c’est que parmi les brigades de ratonneurs qui sillonnèrent les
villages du Constantinois il y avait aussi des
FTP, ou du moins le prétendant... Brassard autour du bras...
« Pas
sur la tête ! Camarade Vichinsky ! Pas sur la tête !
Je retire ce que je viens de dire... C’était de la propagande
hitléro-trotskyste... »
Massacres
coloniaux de l’impérialisme français au Cameroun :
« Entre
février et mars 1960 cent cinquante-six villages bamilékés sont
incendiés et rasés. Un bilan méticuleux des destructions
debiens publics sera opéré : 116 classes, 3 hôpitaux, 46
dispensaires, 12 stations agricoles, 40 ponts seront détruits.
Personne n’a recensé les logements privés détruits ni les
récoltes incendiées. Personne n’a pu dénombrer les dizaines
de milliers de civils qui ont été massacrés. On ne saura
jamais »
Jeannette
Kamtchueng témoigne, de ses souvenirs de petite fille :
«
Le soir, les convois des militaires reviennent remplis des têtes
qui sont déversées et exposées au carrefour qui deviendra le
carrefour des maquisards, jusqu’à mon départ du Cameroun, en
1976, et même peut-être jusqu’à aujourd’hui. C’est au
cœur de Bafoussam, à une trentaine de mètres de la maison de
mes parents que tout cela est exposé. C’est aussi là que les
exécutions ont lieu.
A
son retour, papa n’était qu’un témoin renvoyé par Dieu,
pour témoigner de ce qu’est l’horreur coloniale, l’hitlérisme
version tropicale. Il parlait tout seul, il se défendait, ne
sortait pas. Son corps était présent, mais sa personne, son
esprit, sa personnalité étaient restés dans les camps de la
mort. Certains, surtout l’occupant lui-même, ont osé avancer
le chiffre de 400 000 morts. Sur quelle période ? Les gens
morts dans la région du Mungos ont-ils comptés ? Beaucoup
sont morts là-bas. »
Massacres
de l’Impérialisme américain en Amérique centrale, aux
Philippines. Invasion de Cuba en se servant d’attentat sous
fausse bannière... Exploitation éhontée et cynique :
Les
veines ouvertes de l’Amérique latine (Edouardo
Galleano).. Bombardement systématiques des populations civiles,
tortures, escadrons de la mort, coups d’état...
Combien
de morts au total ? Qui le dira ?
Guerre
de Corée : 3 ? 5 millions de morts ? Certains
historiens vont même jusqu’à sept millions.
Guerre
du Vietnam : deux ? Trois millions ?
Bombardements
terroristes du Cambodge, quatre ans sous le napalm et l’agent
orange... Au moins un million de morts avant que les khmers rouges
viennent finir le boulot... Deux ou trois millions...
Certains
soutiennent que l’un expliquerait l’autre. Les bombardements
auraient rendus tout le monde fou. La thèse est loin d’être
absurde.
Et
Hiroshima... Et Nagasaki... Et le bombardement de Tokyo avec des
bombes incendiaires : 100 000 morts. Et L’Irak, la Tempête
du désert et
ces 100 000 morts, et les cinq cent mille enfants victimes du
blocus, dont Madeleine Alwright jugeait le bilan « regrettable
mais nécessaire ! »
Et
les drones tueurs d’afghans....
Timor
oriental : 500 000 ? Un million ? Indonésie 1965,
l’année
de tous les dangers, un
autre million ... Des « communistes »
parait-il...
Etc...
Etc... Etc...