«
Heu, et l’observateur il a sa place la-dedans ? C’est de l’information ou du référentiel ? »
Je pense que vous n’avez pas saisi où je voulais en venir... dans « référentiel » je signifiais par là quelle que soit l’échelle (nanoscopique ou macroscopique) du phénomène, quelles que soient les interactions, quelles que soient les particules/ondes concernées, quelle que soit l’apparence. Ce qui demeure (même lors des fluctuations quantiques de la métrique) est l’information. Pour l’exemple lors d’un changement d’état d’un électron ou lors du passage d’un photon en-deça de l’horizon des évènements d’un trou noir ou lors du passage à une (pseudo) singularité (d’une manière générale), qu’est-ce qui permet les interactions ? L’information. Elle est toujours et encore là.
"
Il
me semble qu’on parle un peu trop de l’univers comme d’un système qu’on
peut observer (et décrire) comme s’il s’agissait d’une chose qui nous
serait extérieure.«
L’Univers... nous faisons partie de lui comme il fait partie de nous. Ce que j’appellerais »Dieu« (sans aucune connotation religieuse). Einstein préférait l’appellation »le grand architecte« . Des synonymes et terminologies qui in fine reviennent à dire la même chose. Une certaine transcendance qui parfois nous dépasse je pense.
»Ce faisant, on escamote un problème majeur, celui de
la conscience.«
Le chat sera-t-il vivant ou mort lorsque l’on ouvrira la boîte ? Ou les deux peut-être... En Physique Quantique l’observateur a semble-t-il un impact, une influence. Je pense néanmoins que les lois sont réglées comme du papier à musique, mais que nos outils sont pour l’instant inadaptés. Quid de l’intrication quantique ? Comment deux particules peuvent-elles instantanément réagir de la même manière (selon l’observateur) et par conséquent interagir à une vitesse supérieure à celle de la lumière ? Serait-ce l’illusion de la seule et même particule se manifestant à deux endroits différents, empruntant une »sub-dimension/densité vibratoire" non familière à l’observateur ?