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Commentaire de Pilou Camomille

sur Roberto Saviano : « c'est l'argent de la drogue qui sauve les banques »


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Captain Marlo Pilou Camomille 21 avril 2013 07:45

Loup Rebel,

Il n’y a ni guerre ni laxisme. Il n’y a que des policiers, des douaniers, des juges, des thérapeutes, des familles qui mènent une guerre perdue d’avance.

Aucune guerre ni révolte contre la drogue n’a de chance d’aboutir, parce qu’il y a accord entre les parties. La situation au Mexique est dramatique. Les vendeurs et les acheteurs se protègent mutuellement.

Les banques se contentent de ramasser l’argent, l’argent n’a pas d’odeur, pas plus celui de la drogue que celui de la corruption, de l’évasion fiscale ou des dictateurs.

Pour qu’il y ait une intervention de l’ Etat et de ses services efficace , il faudrait qu’il y ait des victimes qui s’insurgent. Ce qui ne sera JAMAIS le cas. Les acheteurs ne portent jamais plainte contre les vendeurs.

Dans le cas de la drogue, les victimes collaborent avec les vendeurs contre la police et la Justice. C’est insoluble comme situation.

Addiction ? A l’héroïne sûrement. Pas à la cocaïne ou au haschich.

S’il y a une chance d’aboutir, c’est du côté des consommateurs, ils savent tous parfaitement que derrière les vendeurs il y a des réseaux et du crime organisé.

Ce n’est pas pour « détention de drogues » que les acheteurs devraient être condamnés, mais pour « entrave à la Police et à la Justice », et pour « soutien actif , collusion et complicité avec des bandes mafieuses organisées. »

Mais du moment où les consommateurs sont considérés comme des victimes, ils ne sont plus responsables de rien....

Parce que la réalité est là, ils sont complices. Ce qui va sans dire irait encore mieux en le disant. Cette propension à voir des victimes partout et des responsables nulle part, devient fatigante.


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