Bonsoir Loup Rebel,
Je ne
connaissais absolument pas Marcel Jousse, mais les approches anthropologiques ont toujours été pour moi une mine d’informations extrêmement importantes pour étudier la genèse
d’un « phénomène » (« mouvement », « processus »
ou « force »).
À ce titre, cette discipline m’a toujours donné des
éclairages particulièrement pertinents. Dans la mesure où, selon moi, l’empathie
est au cœur du problème avant même l’acquisition de la parole, c’est-à-dire
dans le langage non-verbal qui s’établit dès la naissance (et même un peu
avant) entre le bébé et son environnement, les notions de « mimisme »
et celle de « l’agent agissant l’agi » me parlent effectivement et j’ai
le net sentiment que je trouverais dans ces références des éléments me
permettant de formaliser certaines « vues » personnelles.
Je ne vous en voudrais pas de ne pas adhérer aux neurosciences. Je ne prends jamais
pour argent comptant une théorie plus qu’une autre, et je suis toujours à l’affut
des positions contraires qui se présentent. Sauf que je passe toutes
les argumentations qui y sont développées selon le filtre d’une grille de
lecture que j’ai présentée succinctement ici. Kierkegaard disaient : « Le paradoxe est la passion de la pensée et le penseur sans paradoxe est comme l’amant sans passion : une belle médiocrité ». Je passe les détails, mais
rares sont les controverses qui ne présentent pas de sophismes, de paradoxes ou des
techniques de manipulation grossières (inconsciemment). Les chercheurs et autres experts ne sont pas exempt de ce type de rhétorique, bien au contraire. J’ai toutefois trouvé une analyse que je
présenterais peut-être un jour comme antithèse à celle de la perversion narcissique, car elle pose des questions pertinentes
que j’aimerais soumettre à des commentateurs ou autres contradicteurs.
En attendant,
merci pour vos interventions et au plaisir de lire votre prochain billet. Votre
aide aura été très précieuse.