L’élection à New York est intéressante : il y a eu Occupy Wall Street , et après les années Bloomsberg l’affairiste , élire un maire positionné à l’aile gauche du PD , vivant dans un pavillon de banlieue et non pas dans une villa un parc de 300 ha avec piscine est un symbole fort .
Jusque là le PD s’est toujours débrouillé pour évincer les candidats les moins riches et les plus à gauche . Donc c’est même un combat gagné au sein du PD .
Bien sûr modérons notre enthousiasme : New York est à part , le taux de participation a été faible ( et la classe aisée ne s’est pas mobilisée ) , et Bill de Blasio a été un soutien de Clinton , qui n’est pas franchement révolutionnaire .
A ma connaissance ? Bill de Blasio , bien qu’avocat , n’a pas les 2,5 millions de dollars de revenu d’Obama . Et puis il veut financer des crèches avec les impôts des plus riches : ça ce ne sont pas « yes we can » et autres slogans creux socialement .
Aux USA , le contre-pouvoir est étouffé mais il existe une pensée critique et des classes défavorisées qui , mieux organisées et conscient de leur force , pourraient changer le rapport de forces à terme .
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Pour en revenir à cette victoire qu’il ne faut pas bouder même si on est blasé des USA :
Quelles en seront les conséquences , c’et cela qui importe .
- Soit cette victoire de l’aile gauche du PD fait naître un espoir qui se propage et alors on aura ici et là une émergence d’un réel contre-poids aux politiques du fric .
- soit cette victoire est étouffée et rien ne change .