Merci pour ce texte salutaire, comme c’est en contraste avec celui de Chalot qui lui préfère l’IVG.
Pêcher sur le net :
Le : 26 Janvier 2013
C’est une crispation ? Non, Sire, c’est une révolution
Le journal Le Monde,
dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS
Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations
alarmantes de la société française » (Le Monde du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui. M.G.
Un rejet général du Système
Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.
Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace
pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui
s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas
représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe
technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les
pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de
l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74%
que l’islam n’est pas compatible avec la société française).
C’est un message clair qui ne peut qu’ «
alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus
nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité
économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de
l’idéologie dominante.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.
Toujours moins
Les Européens de la zone euro, et les
Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que
l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours
moins :
– toujours moins de travail :
le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de
ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à
ceux de 1936 en France ;
– toujours moins de croissance : car les gouvernements mènent
des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et
parce l’euro nous handicape ;
– toujours moins de revenus et de retraites : car les
gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans
une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse
d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les
entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ;
– toujours moins de protection sociale pour les autochtones, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ;
– toujours moins de services publics qui marchent, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ;
– toujours moins d’ascenseur social à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;
– toujours moins de liberté : parce que chaque jour, pour les
motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à
l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement
correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté
d’expression ;
– toujours moins de sécurité à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ;
– toujours moins de démocratie et de souveraineté, parce que
l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer
son projet mondialiste, de gré ou de force ;
– toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.
No future
Pour la première fois depuis la seconde
guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur
situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs
enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.
Les bobos voudraient se persuader qu’il
ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des
bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand
nombre.
Dans ce contexte, le spectacle d’une
oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore
mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas
en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.
Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.
Michel Geoffroy
25/01/2013