« aucune de ces associations ne remet en cause l’existence de deux genres différents, ce qu’elles expliquent bien c’est que la co-éducation et l’égalité des droits sont indispensables dans une société moderne. »
Et voila comment elles ont déjà commencé à le faire dans la classe de Nabum entre autres...
En direct de ma Segpa
Groupe action Gay et Lesbien du Loiret
Deux animateurs bénévoles viennent dans la classe de troisième pour évoquer ces deux sujets délicats. Les premières questions restent sans réponse, les élèves qui étaient si bruyants l’heure précédente, sont totalement muets. Bien vite, deux de nos derniers lascars se font remarquer. Les élèves ont à remplir une feuille anonyme, ils doivent s’exprimer en quelques lignes, évoquer pour eux ce que représente l’homosexualité.
Un tableau à remplir permet de s’exprimer par quelques croix. C’est une manière distanciée de poser la réflexion. Le silence demeure lourd et pesant durant le passage à l’écrit. Un petit film est alors projeté aux élèves. Quelques rires discrets, une attention soutenue pour ces scènes du jeu de la séduction chez les adolescents. Deux garçons s’embrassent à l’écran, une petite réaction se fait entendre.
L’animateur interroge les jeunes sur les scènes aperçues. La parole se libère, quelques garçons interviennent, une seule fille ose une réponse pour l’instant. Il s’agit de définir des comportements, la fiction permet sans doute d’accepter ou bien de réfléchir à ce qui ne saurait être admis vraisemblablement dans le groupe.
Un second film, dans un quartier cette fois. Des acteurs de la diversité, une langue de la zone et pourtant la même problématique qu’il faut taire. Deux garçons : Arthur et Omar le caïd se retrouvent dans une cave, échangent des poèmes. L’un d’eux dit la douleur des insultes, sa rage de ne pouvoir être lui-même. Ils s’embrassent et sont vus.
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/discrimination-et-homophobie-136953