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Commentaire de Ecométa

sur Avec le trading haute fréquence, les marchés jouent à un jeu immoral et dangereux


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Ecométa Ecométa 1er mai 2014 11:59

Normalement, l’Humain, en bonne intelligence, en tout entendement, est sensé apprendre de ses erreurs, le problème c’est qu’au lieu de cela, visiblement, et à l’encan, il persister dans l’erreur ! Pourquoi ? 
Il y a tout simplement, alors qu’il avait été rejeté en son temps, que nous sommes revenu et de plus belle encore au « positivisme » et au « scientisme » : au « comment sans le pourquoi » ! En devenant « positif », l’esprit « humain » renoncerait à la question « pourquoi ? » ; c’est-à-dire à chercher les causes premières de la chose humaine. Il se limiterait au « comment », c’est-à-dire à la formulation des lois de la nature, exprimées en langage mathématique, en dégageant, par le moyen d’observations et d’expériences répétées, les relations constantes qui unissent les phénomènes, et permettent d’expliquer la réalité des faits. Pour le positivisme ou le scientisme, l’économie n’est pas un système de nature sociétal mais un système purement de nature physique ! Ceci pose un sérieux problème car l’Humain, la finalité humaine, la satisfaction des besoins humains par les systèmes, est alors totalement exclue du processus de réflexion et seul compte les tenants et les aboutissants rationalo-techno-scientistes du système : surtout les tenants du système !
L’introspection, celle individuelle, mais aussi celle collective, sociétale, dans la réflexion, est le seul moyen qui pourrait permettre à l’Humain de ne pas répéter sans cesse les même erreurs ! Mais voilà, le positivisme, lié au scientisme, la science pour la science, la science pure et dure, celle de la « vérité pure » des mathématiques, d’un savoir pourtant totalement « incomplet », des plus « incertain » voire même « impossible » au plan de l’optimalité, si l’on en croit les acquits intellectuels du 20 è siècle ; ce concept positiviste rejette celui d’introspection, comme celui de l’intuition et toute approche métaphysique, philosophique, pour expliquer la connaissance des phénomènes qu’il soit de nature physique mais aussi métaphysique humain !
Tout ceci, le « comment sans le pourquoi », le positivisme, relève d’une aberration intellectuelle et, pourtant, par l’économie, par l’économisme… l’économie pour l’économie, qui doit être une science « positive » (qui se regarde technoscientifiquement le nombril) comme le préconisait Milton Friedman chantre américain du libéralisme et du libre échangisme ; il se trouve que nous baignons la dedans depuis pratiquement un demi-siècle et nous en voyons les conséquences humaines. Dans les pays les plus évolués sociétalement, les plus riches (tenants du système) sont de plus en plus riches, la classe moyenne régresse, et les pauvres sont de plus en plus pauvres : où est le progrès humain !


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