L’unique but de la politique monétaire suicidaire menée par les banques centrales US, UE, Japonaise et GB, dont la FED est le patron autoritaire, est de maintenir les taux d’intérêts sur les dettes souveraine au plus près de zéro.
La raison en est simple, le remboursement des vieilles dettes souveraines - 2000 milliards d’euros pour la France - et les intérêts annuels - 45 milliards d’euros pour la France - sont financés par de nouvelles dettes. C’est ce qui s’appelle de la cavalerie, procédé proscrit par la loi pour tous les autres sauf pour les états apparemment.
Si les taux d’intérêts remontaient, disons de 2% à 4%, les intérêts annuels passeraient de 45 à 90 milliards d’euros pour la France. Si cela arrivait, la France n’aurait d’autre choix que de faire défaut, ce que tout le monde refuse pour l’instant d’envisager.
La situation est pire pour 10 autres pays dont les US, la GB et surtout le Japon.
Le chômage est dû en premier lieu aux gains de productivité lié à la révolution informatique, puis à la mondialisation qui permet les délocalisations massives dans les pays à bas coûts fiscaux, sociaux et écologiques.
Là où taux d’intérêt et chômage se rejoignent est la consommation et les investissements des entreprises. Plus les ménages et les entreprises dépensent plus les entreprises fabriquent et donc embauchent. Le problème est que les français, comme les autres, veulent des produits offrant un bon rapport qualité prix ou un status social plus élevé.
Pour l’automobile et les machines outils, les produits allemands sont préférés. Pour la grande masse des produits courants hors alimentation, ce sont les produits « chinois » qui sont vendus. Pour l’énergie, le pétrole, le charbon ou le gaz, tout provient de l’étranger.
Hors industrie du luxe, aéronautique et agro alimentaire, les industries françaises n’offrent pas les produits que les ménages ou les entreprises veulent. Les patrons français préfèrent la chasse aux subventions et l’optimisation fiscale au développement de produits adaptés.