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Commentaire de njama

sur Les buts de guerre de l'opération Charlie


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njama njama 24 janvier 2015 16:58

Les attaques en France sont le contrecoup des interventions dans le monde arabe et musulman. Ce qui arrive là-bas, arrive aussi ici.

L’ancien premier ministre français, Dominique de Villepin, chef de file du camp opposé à la guerre en Irak, a dit, cette semaine, qu’Isis était “l’enfant monstrueux” de la politique occidentale. Les guerres occidentales dans le monde musulman “nourrissent toujours de nouvelles guerres” et “elles nourrissent le terrorisme chez nous”, a-t-il écrit, pendant que “nous simplifions » ces conflits “en ne regardant que le symptôme islamiste ”.

Il a raison...

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Désormais, le processus de guerre à l’Islam est engagé.

c’est un peu hâtif de le dire, de croire que les français marcheraient comme un seul homme dans cette guerre idéologique avant tout. On a bien vu ce que valait l’union nationale dont l’idée à peine émise excluait déjà des partis, et voulait trier le bon grain de l’ivraie.

 ! Il ne faut pas tomber dans le piège des divisions.

Finalement dans cette ambiance délétère islamophobe qui sévit depuis quelques années en France et ailleurs, et qui devient de plus en plus nauséabonde depuis le « Charlie, et après ?... », qui dit, sans dire..., mais qui dit tout de même sans vraiment nommer l’ennemi, qui nous inviterait en filigrane à choisir « le bon camp » (celui des prêcheurs va-t’en guerre) contre l’agresseur, celui de Charlie ? (mais qui au juste ? ... c’est là que c’est très flou !), il est préférable d’apporter des témoignages humanistes qui ne se soucient pas de nos convictions religieuses et des frontières et qui vont à contre-courant de cet esprit de division . C’est même assez rassurant de voir et connaître des gens plus soucieux de coexistence, de culture, de respect mutuel, ... que des Zemmour, des Houllebecq qui se défoulent sans vergogne sur les musulmans ou l’islam.

Il n’y a pas de camp à choisir parce que choisir un camp c’est accepter une question fermée, c’est la porte grande ouverte à des « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous » - George W. Bush. 11 septembre 2002
Faut pas mettre les pieds dans ce jeu-là des néo-cons, car ils n’espèrent que cela, vous embrigadez dans leur choc des civilisations


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