@gruni
Le renoncement des entreprises occidentales à traiter avec Israël est souvent symbolique et n’a pas d’impact sur l’économie.
La grande majorité des boycotteurs ne sont pas liés à Israël et ne
consentent pas un grand sacrifice en cessant de travailler avec ce pays.
De même, ils ne font pas grand mal matériellement à Israël.
En fait B.D.S n’a pas réussi à nuire à l’économie israélienne, mais au
contraire, dans certains cas, les exportations israéliennes ont augmenté
dans les régions où le mouvement exerce le plus de pression,
c’est-à-dire la Judée-Samarie et le Golan.
De 2000 à 2013 le produit
intérieur brut d’Israël a augmenté de 54 pour cent, ses exportations ont
augmenté de 80 pour cent et en Europe, où la majorité des efforts du
B.D.S est la plus effective, elle a fait un bond de 99 pour cent.
Les investissements directs en Israël ont également augmenté au cours de
la dernière décennie, et ceux qui influencent le P.I.B d’Israël est
plus élevé que les pays les plus développés. La statistique la plus
surprenante, c’est que la part des exportations de marchandises
originaires de Judée-Samarie et du Golan a augmenté de 0,5 pour cent à
3,1 pour cent, et que la grande majorité de cette croissance (2,5 pour
cent) est due aux exportations vers l’Union européenne.
Le mouvement B.D.S a également incité Israël à diversifier ses marchés
d’exportation et à pénétrer de nouveaux marchés en Asie (la Chine,
l’Inde, le Japon et les pays d’Asie du sud-est) et en Amérique du Sud.