@pemile
Les éléments couvercle et fond de cuve de l’EPR ont été forgés avant 2005 [cela en dit long sur le fait que les retards du chantier de l’EPR de Flamanville ne sont pas tous de nature technique]
A cette époque il y avait une réglementation pour les dispositifs sous pression, qui est toujours en vigueur au niveau international, à laquelle satisfaisaient pleinement ces grandes pièces forgées.
A l’initiative de la sûreté, la réglementation a changé, en France uniquemenyt donc. La nouvelle réglementation française est entrée en vigueur le 1er janvier 2015.
Cela explique ce que vous dites.
On va finir par reconnaître qu’il n’y a pas de problème et ces pièces seront conservées. Mais cela aura causé un retard de 6 mois à 1 an sur le chantier.
A cause des capitaux privés engagés, tout retard sur le chantier pèse lourdement sur le coût du MWh
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L’EPR de Flamanville a sans doute franchi la barre des 100 euros/MWh.
Mais ce n’est absolument pas représentatif du coût des réacteurs chinois par exemple qui respectent un planning raisonnable. Et encore moins pour une série.
Sur le chauffage électrique. Oui bien sûr, que cela fait partie de la demande électrique.
Celui-ci bascule peu à peu vers des éléments à inertie thermique et vers des pompes à chaleur.
Le gaz naturel, dont l’emploi et quasiment imposé par la RT2012, est une matière première importée. Qui est aussi à la base de guerres terribles au Moyen Orient. Pour l’instant il n’y a pas de guerre de l’uranium. Les réacteurs rapides permettront de brûler pratiquement tout l’uranium et non l’U5 seulement. Il y a aussi le thorium peut-être potentiellement le plus intéressant....
On ne voit pas pourquoi le chauffage électrique serait banni de la construction. Il évite une chaufferie, permet le chauffage individuel dans un ensemble collectif, se régule parfaitement, bascule vers de formules où il peut être utilisé en heures creuses....