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Commentaire de Daniel Roux

sur L'inquiétante ascension du lobby fasciste


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Daniel Roux Daniel Roux 15 avril 2016 09:56

Historiquement, le fascisme fait son lit dans les pseudo démocraties en déliquescence. Pseudo démocratie car la démocratie représentative est plus une oligarchie qu’une démocratie.

Le fascisme, pour émerger, a besoin d’un tribun flamboyant, un homme providentiel, charismatique, paternel et protecteur.

C’est un rejet populaire du parlementarisme, des arrangements entre partis, des ententes entre soi, de la corruption et de l’impunité de la classe dominante.

Paradoxalement, le fascisme sort des urnes électorales, d’une confrontation républicaine avec les autres partis qu’il devra dissoudre s’il veut perdurer.

C’est sur ce point que le fascisme moderne a évoluer. Les partis politiques, les élections et les syndicats sont maintenus mais leurs fonctions sont sévèrement contrôlé par le pouvoir, comme le parlement et les médias.

La France peut-elle devenir un pays néo fasciste ? Toutes les conditions existent, comme la déliquescence du pouvoir, la corruption et l’impunité de la classe dominante, manque l’essentiel, un homme (ou une femme) providentiel.

Ni Mélanchon, ni Le Pen ne semblent posséder les qualités requises pour incarner la soif de renouveau. Le premier par manque de cohérence et la seconde, par manque d’intégrité.

Le premier ne parvient pas à contrôler ses pulsions mégalomaniaques devant les médias qui en jouent, la seconde est l’héritière d’une entreprise familiale originale à but principalement lucratif si l’on veut bien considérer les enquêtes judiciaires ouvertes sur la légalité de montages financiers avérés.

La réponse à cette question est positive dans la mesure où le système oligarchique qui nous gouverne est déjà du néo fascisme dans lequel le Président de la République sélectionné et financé par la classe dominante, présenté aux électeurs en 2 exemplaires au choix de l’emballage, fait office d’homme providentiel. L’autorité brutale est remplacé par le verrouillage des institutions et la marginalisation des vrais opposants.

Nous y sommes donc, la vraie question est : Comment s’en sortir ?


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