@Mélusine ou la Robe de Saphir.
J’ai découvert les Tintin au compte goutte. Dans les années 60, on ne trouvait pas de bibliothèque dans les villes, si ce n’est celles des patronages, des endroits obscurs, sentant le papier jauni, et où les romans, (pas de BD) étaient entourés de papier kraft, et distribués par une bonne sœur suspicieuse. .
Les Tintin....Ah j’avais du en lire un ou deux quand j’ai en demandé un autre pour noël. Des albums qui m’éblouissaient mais que je pensais réservé « aux riches » ;
Noël est arrivé, et j’ai ouvert le paquet qu’on m’avait offert ; c’était « Tintin et les oranges bleus... » L’album du film, un nanard. fait de planches photos.....Frustration terrible, mais j’ai remercié, en cachant mon émoi.....Puis, tout de même, les copains aidant, j’ai accédé aux autres, en dehors des planches qu’on trouvait dans le tintin magazine , avec ce merveilleux mais frustrant « a suivre »....
En dehors de l’étoile mystérieuse, ce sont les cigares du pharaon qui m’ont le plus marqué. Mais on trouve dans tous les albums des pages tous à fait surréalistes, et frappant l’imaginaire des enfants . Les scènes de deliruim tremuns du cap Haddock sont un bon aperçu de la clinique pour ceux qui veulent faire médecine....
J’ai pas mal de vieilles BD parfois bien plus anciennes que celles d’hergé qui représentent bien les rapports éducatifs de l’époque. Une violence quotidienne, justifiée par l’éducation. Boule de gomme, zig et Puce, Gédéon, Bibi Fricotin, tous les jeunes héros prennent des coups de pieds au cul.