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Commentaire de Jonas

sur Les « 300 » s'offusquent qu'on tue des Juifs ? Ben, c'est le Coran qui le commande !


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Jonas Jonas 24 avril 2018 18:54

@Gollum "Je suis désolé mais même avec le contexte il est clair que dans la parabole l’héritier de la couronne n’est autre que Jésus lui-même. « 

C’est une question d’interprétation de la Parabole de Luc.
Face à l’impatience de ses disciples de voir apparaître »à l’instant« le Royaume de Dieu, Jésus les met en garde et DÉNONCE les méfaits du Monde d’ici bas, de la cupidité, de la domination, du pouvoir et de la puissance de l’argent en racontant ce qu’a fait un roi,  »que ses concitoyens haïssaient« ,  »un homme sévère« , qui  »prend ce qu’il n’a pas déposé, et moissonne ce qu’il n’a pas semé« . Un roi opposé au Christ, un Antéchrist.

Le roi confie de l’argent à ses serviteurs afin de le faire fructifier. Il les divise en les traitant de façon inégale et en les mettant en concurrence par la spéculation. Le gros spéculateur, »fidèle en peu de chose« , est hautement récompensé.
Le serviteur qui n’a pas voulu spéculer, on lui retire son argent et on le donne au spéculateur le plus riche, car le roi lui reproche de »n’avoir pas déposé son argent dans une banque, afin qu’à son retour il le retirasse avec un intérêt« .
Le roi retire aux pauvres pour donner aux riches, car  »on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a« . L’argent appelle l’argent.
Le roi fait assassiner ceux qui refusent de se plier à ses ordres, à ceux qui  »n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, tuez-les en ma présence« ,

Jésus Christ DÉNONCE ici les méfaits des sociétés capitalistes et totalitaires plusieurs siècles à l’avance. Un message vieux de 2000 ans, mais tout à fait d’actualité.

Les gros spéculateurs,  »fidèles en peu de choses" sont récompensés, le serviteur qui n’a pas spéculé, on lui retire son argent et on le donne au spéculateur le plus riche.
Le premier et le deuxième serviteurs doublent la mise, rapportant autant d’argent qu’il leur avait été donné. Le troisième refuse de spéculer, enterre l’argent, lui rend et dénonce la vénalité du maître. Le maître, qui n’a pas lui-même travaillé, traite ce dernier de paresseux et le jette dehors. Les deux autres serviteurs sont flattés et récompensés, et le premier serviteur se voit même offrir le talent du troisième. Ainsi le maître reçoit beaucoup de ceux qu’il a favorisés, mais rien de celui qu’il a méprisé ; par dépit, il punit le rebelle, faisant valoir toute l’étendue de son injustice.


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