Il me semble que, dans tous
les cas de figure envisagés, l’une des parties prenantes de l’affrontement est la
communauté musulmane, mais j‘ai une tout autre du conflit à venir, une vraie
guerre civile, celle-là, entre gens du même peuple, au départ.
Actuellement, Salvini met
tout en œuvre non seulement pour empêcher des migrants d’arriver en Italie,
mais également pour compliquer la vie de ceux qui sont déjà là. La gauche extrême
est désemparée, elle balance des anathèmes, des insultes, des menaces,
certaines de mort. Salvini se marre, envoie des bisous… De déconcertée la
gauche devient surexcitée. Elle prépare donc d’autres manières de répliquer.
Extraits d’un article publié par Le Monde
d’hier
« 15 heures, jeudi 4
octobre. Le Mare-Ionio vient de
quitter les eaux territoriales italiennes. Dans quatre-vingts heures, il
patrouillera au large des côtes libyennes pour porter secours aux migrants en
perdition. Affrété par des militants de la gauche italienne, ce nouveau venu
dans le sauvetage en mer lance un véritable défi à l’Europe forteresse et
adresse un pied de nez au ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini.
(...)
« Afin d’éviter les
déboires de l’Aquarius, le navire bat
fièrement pavillon italien, un pavillon très difficile à obtenir, certes, mais
qu’il sera quasiment impossible de lui retirer au vu de la nationalité de
l’équipage et du propriétaire. Ce qui n’empêche pas Erasmo Palazzotto (un des
responsables de l’opération) d’être prudent. « Tout ce que nous avons fait est
légal et transparent. Nous respectons le droit maritime en allant porter
secours en mer », observe-t-il, avant d’ajouter : « Lorsque les réfugiés que nous aurons secourus mettront le pied sur le
Mare-Ionio, ils seront en territoire italien ! »
(...)
« Le Mare-Ionio n’hésitera pas à appeler à la
mobilisation politique en cas de refus des autorités de lui ouvrir l’un des
ports italiens : « Nous ne sommes pas une nouvelle ONG mais une plate-forme
sociale, affirme le militant Luca Casarini. Ce bateau doit devenir un symbole,
un défi aux politiques menées par l’Italie et l’Europe. S’ils ferment leurs ports, nous appellerons la population à descendre
dans la rue. »
D’un côté, nous avons donc quelques
centaines de milliers de haineux – renforcés, déjà, par de la chair à canon allogène -
qui enragent de ne pouvoir imposer leur vision du monde à quelques dizaines de
millions d de leurs compatriotes, totalement imperméables. Une partie d’entre
eux descendra, elle aussi, dans la rue. Si les gauchistes parviennent à la
conclusion que le renversement du régime est le préalable « incontournable »
à l’édification de la société à laquelle
ils aspirent, on y sera.