Une de mes théories est que la bonne santé est l’état naturel de l’homme.
La maladie arrive lorsqu’un dérèglement survient dans ses mécanismes réparateurs, qui sont eux aussi naturels.
Le but d’un bon thérapeute est donc de trouver quel mécanisme réparateur est perturbé, et de le compenser en trouvant ce qui manque, et non en remplaçant l’ingrédient naturel par un leurre chimique qui n’a rien à voir avec la nature.
La médecine le fait parfois (thyroïde, diabète...), mais bien souvent elle propose des produits-leurres dont l’organisme n’aurait pas besoin si on trouvait vraiment ce qui manque, avec tous les inconvénients de drogues qui n’ont rien à faire là.
C’est le sens des travaux de Fourtillan, il me semble.
D’autant que lorsqu’on parle de sommeil réparateur, on ignore à quel point ce terme est à prendre au pied de la lettre. C’est à ça que sert le sommeil naturel : à réparer tout ce qui cloche.
Or un sommeil hypnotique tel que celui produit par les benzodiazépines n’est pas réparateur, car c’est l’effet anesthésique qui prédomine.
Des nuits artificielles de ce type empêchent l’organisme de se régénérer, et l’entraîneront vers la maladie et la mort, tôt ou tard.
Mais ce n’est que ma théorie.
J’ai vu qu’un cinquième créneau était attaqué par la découverte : celui des anti-hypertenseurs, dont un bon sommeil peut éviter la nécessité.
Ca commence à faire beaucoup pour Big Pharma.
Attention aux balles perdues...