Selon des observateurs tels que Naomi Klein
(2011), ces campagnes de déni sont soutenues par ceux qui prônent des
politiques économiques conservatrices, et par des intérêts industriels
opposés à la réglementation ou la taxation des émissions de CO2 (et équivalent CO2)13,
en particulier les lobbies du charbon et plus généralement des énergies
fossiles, les frères Koch, des groupes de défense de l’industrie ainsi
que des think tanks conservateurs et libertariens, souvent américains14,15,16,17. Plus de 90 % des articles « sceptiques » sur le changement climatique proviennent de groupes de réflexion classés à droite18.
Bien que, depuis la fin des années 1970,
les sociétés pétrolières soient arrivées au cours de leurs recherches à
des conclusions correspondant largement au consensus scientifique sur
le réchauffement de la planète, elles ont fomenté une longue campagne de
dénégation du changement climatique — durant plusieurs décennies — en
s’appuyant sur une stratégie qui a été comparée au déni organisé sur les
dangers du tabagisme par l’industrie du tabac19,20,21.
Le déni du changement climatique et la controverse politique sur
le réchauffement ont eu une forte incidence sur les politiques en
matière de réchauffement de la planète, sapant une partie des efforts
déployés pour lutter contre le changement climatique ou pour s’y adapter22,14,23.
Ceux qui encouragent ou créent ce déni utilisent couramment des
tactiques et moyens rhétoriques donnant l’apparence d’une controverse
scientifique là où il n’y en a pas24,25.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni_du_r%C3%A9chauffement_climatique