@Cadoudal
Nathalie YAMB a raison, la France avance sans bouger, et vous êtes aussi un très bon exemple, vous avancez sans bouger, partout vous êtes et tous vos commentaires dans ce Forum se ressemblent, vous avancer sans bouger, toujours á dire toujours les choses.
http://french.presstv.com/Detail/2020/01/01/615086/RCA-le-clash-FranceRussie-possible-
Pied de nez des Maliens à l’adresse de la force d’occupation :
Pied de nez des Maliens à l’adresse de la force d’occupation : 1 mois
de chantage, de menace, etc. s’est soldé par un méga manif :
Le torchon brûle toujours vivement entre les populations du Sahel et
la France. Après des manifestations tous azimuts des populations de la
zone sahélienne pour demander le départ des troupes françaises jugées
inefficaces, moins opérantes pour endiguer le terrorisme, l’année 2020
s’annonce décisive dans la contestion.1 millions de personnes dans les
rues le 10 janvier 2020 à Bamako, la capitale malienne, c’est la
promesse des jeunes de l’ONG Urgence Panafricanistes Mali pour
intensifier leur demande au départ de la force Barkhane sur leur sol.
Bassoro Sylla est membre de l’ONG Urgence Panafricaniste du Mali dont
la figure de proue est l’activiste Franco-Béninois Kemi Seba. Il fait
l’état de la mobilisation de la population malienne pour demander le
départ des troupes françaises et la mise à mort du FCFA. Ils étaient au
nombre de cinq à avoir effectué le déplacement pour suivre la conférence
publique de leur mentor Kemi Seba à Ouagadougou. Pour Bassoro Sylla et
ses camarades, la lutte n’a pas changé de forme. Bien au contraire, elle
est en train d’atteindre son point culminant. Et le message est
toujours clair pour ces mordus de souverainisme de l’Afrique : le départ
de la France sur le territoire malien et par ricochet dans toute la
région sahélienne. « Le Mali n’existe pas. Nous n’avons que Bamako et
Sikasso », s’insurge-t-il. À l’écouter, le conflit malien qui a
déclenché en 2013 a fait près de 3000 morts. Mais, rien ne semble
arrêter la boucherie en dépit des différentes opérations notamment
françaises à travers la force Barkhane. « Au Mali des femmes, des
enfants sont égorgés », explique l’activiste.
Pour mettre la pression à l’autorité face à ses responsabilités, des
marches de soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMA) sont organisées.
« Insuffisantes », juge le coordonnateur d’Urgence Panafricaniste Mali,
Bassoro Sylla. Pour lui, la France qui avait été appelée pour sauver le
Mali des griffes du terrorisme doit tirer toutes les conséquences de son
échec et rendre le tablier. Plus de temps à perdre avec les dirigeants
locaux, mais attaquer le cœur du problème qui est la France. « Nous, on a
compris que nos dirigeants sont les branches et la France est la
racine. Donc, il faut arracher l’arbre » s’exclame-t-il.
Pour ce faire et selon ses dires, Bamako, la capitale malienne
devrait être encore en ébullition le 10 janvier 2020. Pour la jeunesse
d’urgence panafricaniste Mali, la date du 10 sera sans appel dans le
mouvement de contestation contre les forces françaises et par-delà la
demande de suppression de la monnaie FCFA. « Le 10 quand nous allons
sortir, nous n’allons pas rentrer ». « Nous allons accompagner
l’ambassadeur français pour qu’il parte ».
Position d’ailleurs défendue par Kemi Seba qui promet l’explosion du
néocolonialisme français en Afrique en 2020. Convaincu que le véritable
problème sécuritaire critique de leur pays est dû aux opérations
françaises, le coordonnateur d’urgence panafricaniste du Mali Bassoro
Sylla pense que la France joue un double jeu entre les mouvements
terroristes et son rôle de pompier. En témoigne la prise en otage de
Kidal par l’armée française où ni l’armée malienne encore moins
l’autorité ne peut accéder. Les dés sont donc jetés avant la rencontre
des chefs d’État du G5 Sahel à Pau en France avec le président Emmanuel
Macron.