@CLOJAC
Le Français s’est toujours méfié des langues des autres.
Ca doit venir de notre histoire et notre esprit centraliste, et de la philosophie de Descartes, voyant la raison en nous et le bon sens. Notre langue nationale est un cancer. Elle a tué la grande partie des langues sur son simple territoire, au nom de la raison, de l’intelligence et du progrès.
Ajoutons à cela qu’elle a occupé la place que l’anglais lui a pris. Et cette chute apparait comme une double revers du destin. On est descendu sur terre, et c’est la perfide Albion qui a pris notre place
les langues c’est comme les godasses. C’est bien d’en avoir de confortables aux pieds mais plusieurs paires ne gâchent rien, selon l’endroit où l’on va, et les chemins qu’on trouve. Une philosophie que je tiens de mon père, cordonnier de son état, qui avait tout de même acquis pas mal de connaissance en anglais et en allemand, en plus du breton. Il avait transformé les inconvénients de la guerre en avantages. Pour votre conclusion, je suis assez d’accord. On ne prend connaissance de sa culture, et des ses limites, que lorsque l’on sort de son pré carré. Pour le reste, il est toujours amusant de voir aussi que c’est à l’étranger qu’on reconnait instinctivement un français, à je ne sais quoi qui fait la culture, et la démarche. Mais les oiseaux d’une même espèce qui migrent dans le sud parait il se situent de la même façon, rien qu’à l’accent du chant.