Deux remarques, concernant la soi-disante connaissance du
black bloc par la police.
La police connait le mode opératoire des BB, leurs origine
sociale et politique , mais elle ne connaît pas l’identité propre des
membres BB. Il faudrait pour ceci, arrêter un BB en flagrant délit de façon à pouvoir
justifier juridiquement sa mise en examen. Pour l’instant les ordres sont de
laisser les BB casser, comme le relatent sur les médias, beaucoup de policiers
de terrain.
Pour ceux qui s’étonnent qu’on ne puisse pas agir en amont,
il faut rappeler qu’en l’état actuel des choses, le fait d’être dans un état de
droit, n’autorise pas la police à empêcher le quidam lambda de s’insérer dans
une manif, sauf à trouver sur lui des objets pouvant prêter à litiges ou avoir à faire a un individu déjà connu juridiquement pour
malveillance ou activisme .
Hors la plupart des « BB professionnels » préparent
toujours leurs actions en amont et s’immiscent toujours de façon « régulière »
au sein des manifs.
Autrement dit il faut déjà aller au contact de ces BB, les
filmer et les appréhender, quitte à ce que l’on assiste à quelques « bavures »,
lesquelles seront immédiatement exploitées médiatiquement contre la police. AUTREMENT
DIT, on
tourne en rond, nos politiques trop sensibles à l’aspect médiatiques de
violence policières, n’oseront jamais donner les ordres adéquats.
Et encore en supposant que des interceptions soient possibles,
et compte tenu du laxisme de nos juges, ces gens-là n’écoperaient que de rappel
à l’ordre devant un tribunal.