Glucksmann comme substitut de Zemmour en tant que torpilleur de processus électoral, quelle gloire. Gloire aussi aux caciques du PS qui continuent de se faire appeler la gauche, qui doivent leur place aux législatives à la dernière chance que nous leur avons donnée de se rattraper en respectant un engagement et qui ont concocté cet arrangement à la sauce hollandaise et qui n’ont pas encore compris qui nous sommes. Nous leurs concitoyens, censés apparemment être les éternels idiots gobeurs des sondages qu’ils commandent et des fariboles qu’ils nous racontent. Nous avons compris très vite n’en déplaise à ces messieurs-dames. Une nouvelle leçon est d’ores et déjà prévue, la décisive et la dernière. Bon débarras, nous avons perdu tant de temps grâce à eux et à nous aussi, autant se l’avouer, afin de ne plus refaire les mêmes erreurs. Nous avons  tant de choses urgentes à faire.

« Voilà ! Et dire qu’il va être réélu... »

Ce type va être élu de la seule manière qu’il soit possible à ce politicien de papier, de mots, d’intrigues et de réseaux opportunément placé en bonne place sur une liste bloquée. Pour quel avenir ? Comme Zemmour, annoncé au second tour pour 2022, comme MLP aussi déjà pour  2027 alors que depuis 2017, l’abstention a toujours été supérieure au score de l’extrême droite tandis que son compagnon de jeu électoral lui avec l’aide de l’arbitrage des milliardaires qui contrôlent l’essentiel des médias et instituts de sondages a toujours été élu par défaut. Grâce aux voix de ceux se laissant piégés au 1er tour sont censés se racheter ensuite en s’enfonçant encore plus l’hameçon dans la gorge.

Le tout grâce aussi et surtout donc à notre abstention massive dès le 1er tour que vient aggraver l’invitation à la dispersion par les mêmes qui pensent encore aujourd’hui pouvoir cascader quelques mandats de plus sur notre dos. Voilà la vraie fonction de la candidature Glucksman, faire diversion et bien sûr conserver un emploi en plaçant ses pions dans ce scrutin qui n’a rien eu de prédictif pour la suite jusqu’ici mais qui est utilisé pour entretenir la confusion et les divisions,  les dernières protections possibles pour le type de pouvoir auquel nous avons affaire.

La sortie de l’abstention sera la fin de l’équilibre électoral précaire avec lequel ont réussi à se jouer de nous ce que représente la macronie et l’extrême-droite. Il est plus que temps. À nous de jouer.