@Eric F

Car en final, c’est la carte ’’après’’ par rapport à la carte ’’avant’’

 
Il est évident que même si la Russie ne devait garder qu’un seul pour-cent du territoire ukrainien qu’elle a conquis, elle en sortirait territorialement agrandie. Mais par son refus absolu de voir l’Ukraine adhérer à l’OTAN, la Russie ne défendait pas l’intégrité de ses frontières, mais sa zone d’influence qu’elle savait gravement menacée d’un encerclement stratégique par l’Occident. Ce sont les ambitions géopolitiques de la Russie post-soviétique qui se jouaient au cours de cette guerre avec la nécessité absolue pour la Russie de maintenir l’Ukraine dans son giron. Et la Russie aujourd’hui, manifestement à bout de force, va être obligée de négocier la perte de l’Ukraine et avec elle, toutes ses prétentions géopolitiques. Les chances que Trump jette la démocratie ukrainienne pour permettre aux Russes de reprendre le contrôle de l’Ukraine me paraissent forts minces. 
 

il y a quinze jours vous affirmiez sur le fil de discussion d’un article de J Dugenet que l’éventuelle amputation d’une partie de territoire ukrainien était inenvisageable

 
Relisez mieux la discussion, vous verrez que ce n’est pas du tout ce que je disais. Je vous expliquais que les territoires annexés ne seraient jamais reconnus comme russes, quand bien même Zelensky et Trump accepteraient leur cession pour mettre fin à la guerre, ceci parce que trop de traités internationaux s’y opposent et qu’il faudrait presque bazarder l’ONU pour réussir à rendre ça légal. Donc la guerre reprendra, c’est inévitable, et cette fois Poutine ne sera sûrement plus aux commandes. Les USA pourraient en outre disposer d’ici-là de moyens efficaces de stopper tous les missiles intercontinentaux, mêmes ceux hypersoniques. L’Amérique ne semble curieusement pas pressée (ni inquiète) de développer des armes hypersoniques, ça pourrait bien être parce qu’elle travaille en ce moment à quelque chose de secret qui changerait totalement l’équilibre des forces. Ce scénario s’est déjà vu maintes fois dans l’histoire. Et chaque fois, il finit de la même façon : Carthage brûle.