« Tintin » par Spielberg ? La cata !
Spielberg est de retour ! Alléluia ? Pas vraiment, son « Tine-tine », comme disent les Américains, fait peine à voir tant il est un pot-pourri, bien plus pourri que pot d’ailleurs, des Admirables Aventures de Tintin du maître de la bande dessinée franco-belge Hergé (1907-1983). Du 1 sur 5 pour moi. Le meilleur de cette grosse tambouille numérique qui fait mal aux yeux ? Certainement, son générique, or il n’est pas signé Spielberg : un comble ! Ce générique ravissant, tout en aplats de couleurs, en contrastes marqués, en ombres chinoises et en gags visuels (cf. Tintin qui vient mettre le point sur le « i » du nom du réalisateur), est une bonne transposition au cinéma (image animée) de l’univers graphique (image fixe) de la série légendaire labellisée Casterman et constituée de 22 albums, ni plus ni moins ; au passage, on se souviendra également du superbe chromatisme pop du générique de l’excellent Spielberg, Arrête-moi si tu peux (2002), conçu par les graphistes français Florence Deygas et Olivier Kuntzel. L’ensemble du film sinon qu’est… Tine-tine, avec sa soi-disant méthode révolutionnaire qu’est la « Performance Capture »*, est selon moi pas loin d’être un ratage complet.
Les Aventures de Tintin : Le Secret de
Dans ce Spielberg, l’un des pires de sa filmographie selon moi, il y a une rapidité de l’enchaînement des plans qui ressemble plus à un montage épileptique genre Formule 1 en roue libre qu’à une véritable mise en scène de cinéma ou de BD. Au fond, Hergé est un metteur en scène minimaliste. Si l’on y regarde de près, il est graphiquement économe, il varie peu l’échelle des plans, et distribue au compte-gouttes, dans l’aventure de la page, les cases de vaste dimension. Or Spielberg, dans le but certainement de ne pas ennuyer les spectateurs d’aujourd’hui, croit bon de multiplier angles de prises de vue et récits gigognes. Il fusionne, accrochez-vous bien chers lecteurs, et le tout pour le prix d’un (à 10€ la place, mazette, les ménagères de 50 ans seront ravies !), Le Secret de
On dirait que Spielberg voit encore
* Le tournage est en studio, les acteurs, équipés de combinaisons recouvertes de capteurs numériques permettant aux logiciels informatiques de les reproduire à l’identique en images de synthèse, jouent sur des fonds verts. Ensuite, plus besoin de décors extérieurs, on peut les incruster où l’on veut.
142 réactions à cet article
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Bonjour,
Comme j’en parle en fin de mon dernier billet, je suis intéressé par ce qu’on en dit.
Je n’ai pas vu le film
Mais j’étais à Bruxelles, samedi dernier pour le lancement. (pas parmi les invités prestigieux)
L’avez-vous vu pour pouvoir écrire votre article et votre coup de gueule ?
Tous les Tintinophyles étaient enthousiastes à la sortie de la salle.
J’ai revu quelques les « Sur les traces de Tintin » présentés par ARTE et toujours disponibles pendant quelques heures.
Alors, anti-américanisme ou simplement une nostalgie des albums que vous ne pourriez voir en réel ?
Jean-Pierre Talbot est pour moi celui qui a été le Tintin de base au cinéma.
Mais il faut évoluer et la 3D donne une possibilité.
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Ce que montre la bande annonce n’est pas du Hergé ! Ceci dit les goût et les couleurs...
(Moi ça ne me donne pas envie, même gratos !)
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Yvance77 29 octobre 2011 09:50Salut,
Les images de synthèse sont à mi-chemin entre le cinéma classique de papa, et le dessin animé. Et, en ce qui me concerne, le drame est là, car visuellement c’est tout bonnement une horreur absolue.
Il eut mieux valu, un bon classique dans l’esprit Disney du temps des Cendrillon, Belle et le clochard etc...
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Je dirai pour ma part, que les images de synthèses sont au cinéma ce que la téléréalité est à la télévision : une insulte à notre intelligence.
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Les images de synthèse sont un outil, à chacun d’en faire ce qu’il veut.
Il en va de même de la 3D (dont le grand Scorcese dit lui-même qu’elle révolutionne le cinéma : http://www.guardian.co.uk/film/2010/nov/21/martin-scorsese-3d-interview-kermode), du son THX, du cinéma lui-même (combien de navets à référencer ?), de la bande dessinnée et même de l’imprimerie.
Spielberg a quelques bons films à son actif (je pense notamment à l’extraordinaire Liste de Schindler) mais ne semble plus inspiré depuis de nombreuses années. J’attends tout de même de voir Tintin un jour pour m’en faire un idée concrète.
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Bravo, JL1 ! je souscris pleinement, et je plusse à 5
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Merci Thucydide.
@ amipb, certes, la synthèse d’images est un outil, comme le sucre est un édulcorant, comme l’hyper-réalisme est un art graphique. Mais trop c’est trop !
Imagine-t-on la critique vantant l’œuvre d’un hyper-réaliste imitant celles de Cézanne, Picasso ou Miro !?
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Tout à fait, la 3D est un outil...
Qui attend encore de bons ouvriers !
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Par amipb (xxx.xxx.xxx.23) 29 octobre 14:41Les images de synthèse sont un outil, à chacun d’en faire ce qu’il veut.
Il en va de même de la 3D
Absolument, de même que la motion capture.
Le tout est de voir de quelles façons ils sont utilisés, et le résultat par rapport aux films.
Autant dans des films comme Matrix, Le seigneur des anneaux, Avatar, l’utilisation des différents procédés d’images de synthèse participent , pour moi, de la réussite visuelle et scénaristique ; autant dans certains autres films, l’utilisation tourne au procédé, de façon lourdingue, et nuit au film lui-même...
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Eh bien moi j’ai beaucoup aimé le tintin de SPIELBERG ! La 3D est de toute façon le cinéma du futur il faudra s’y habituer et vivre avec son époque, les personnages sont également très bien adaptés.
Les couleurs et les tons sont très bien réussis ! Le mélange des trois albums également.Ce film de part sa conception se rapproche de la BD d’Hergé et constitue vraiment une prouesse dans son genre.Bravo Steven !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
On peut donc établir avec cet opus un principe de Delaury : c’est du pédant façon Pacadis.
Si un film ne plaît pas au grand public car il est trop tartignole : : Delaury lui met un AAA.Si c’est un film de John Woo, aussi con que tous les Woo, il met un AAA voire un AAAASi c’est d’une crétinerie profonde, mal joué, avec des décors à la con et un montage à la va-vite mais que c’est du Tarentino là c’est du 4A.... au minimum !Si c’est un nanar débile, Delaury met obligatoirement un AAA en se réclamant du 27 eme degré. C’est sa branchitude revendiquée.Si c’est un film que le grand public va aimer, alors là ce n’est pas possible, le poseur Delaury ne peut remettre en jeu sa position primordiale de... poseur et assène donc un triple zéro, comme ici.A force de le lire, on peut donc prendre un principe simple : tous les films qu’il encense étant des navets notoires, on se précipite au cinoche dès qu’il tire à vue. Imparable et ça marche à tous les coups. C’est le principe de Delaury, en somme.Suivant ce sain conseil, on peut donc aller voir Tintin. Et se passer de l’avis inutile du Pacadis au rabais.Au passage, on peut toujours se marrer en lisant la novlangue à la Paringaux qu’affectionne Delaury : « Il construit un récit linéaire, qui file droit, complètement obsédé par le « robinet à images » contemporain. Il « dysneylandise » Hergé, le « pixarise », croyant maximiser Tintin en le saturant » est un grand moment de poilade je pense... rarement lu aussi... prétentieux et ridicule. Delaury est un nouveau précieux ridicule.-
Salut Morice,
Je ne connais pas suffisamment Delaury pour le pointer en touche.
J’ai été un tintinophile dans ma jeunesse.
Donc, toujours très curieux de voir ce qu’on en fait.
Comme je l’écrivais ’Ce seront les nouveaux jeunes et pas les anciens qui auront le dernier mot."
Qu’aurait fait Delaury de Tintin à l’heure d’aujourd’hui, à l’heure des smartphones en place de Spielberg ?
Là est la question de base qu’il doit répondre. -
N’oublions pas que Tintin est cadenassé par la famille.
Un Question à la Une en parle -
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Stabiloboss,
Exact. Nick Rodwell en connait un bout sur le sujet. Si vous ne connaissez pas le Musée Tintin, je vous conseille de vous renseigner sur les prix de tout ce qui entoure avant d’y aller avec vos enfants..
Étonné qu’il ait accepté l’aventure avec Spielberg ?
Enfin.... -
Pour Spielberg, le challenge existe.
Tintin est presque inconnu aux États-Unis.
Si cela marche en Europe, ce n’est pas du tout sûr que cela soit de même sur le sol américain. -
Vincent Delaury,
100% d’accord avec cette critique, avec juste une remarque : pourrait-on faire sobrement pour dénoncer l’excès ?
Ceci dit, je cite : "On n’est pas dans une « BD en mouvement », on n’est pas dans un film. Mais on est dans un jeu vidéo qui avance tout seul, en pilotage automatique. En plus, saperlipopette, on n’y joue même pas !"
C’est effectivement, je crois après coup, ce qui définit le mieux ce film.
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Bon alors en définitive et pour faire simple :
est ce que les amateurs de Tintin et j’en suis un....peuvent aller voir le film ?tout en sachant qu’on ne retrouvera pas le cachet de la BD !-
marcel et yvette,
je crois pour ma part qu’il vaut mieux, soit de lire une BD, soit d’aller voir Avatar ou une autre daube en images de synthèse qui ne détruit pas un peu quelque part, comme on dit, des chefs d’œuvres qui font partie de notre patrimoine artistique.
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Le super gros pif ridicule des Dupont (clownesque) ... te paraît ressemblant avec les dessins d’Hergé ???
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Je les ai sous les yeux ...Les Dupont ont des gros pifs et un peu longs ... mais pas arrondis au bout ... ce qui fait clown ... et que n’a pas fait Hergé !!!
Compare :
http://3.bp.blogspot.com/_XW32hvQWssc/TC20jJVXGAI/AAAAAAAAApE/cEH0OFlAUAU/s 320/Dupont_Dupond.jpg
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTHS46h-oAYOU19sdqcdxTJaxT08-1BggdZIBiZ7ycqVxYe685f
http://www.sudpresse.be/zc/thumb300x200/mediastore/_2011/juillet/TINTIN.jpg
Spielberg ... volontairement ou pas, détruit la « perfection » des personnages de Tintin, car il semble qu’a part Tintin et Milou ... tout est ridicule. Et encore, je n’ai vu que quelques courts extraits ou photos.
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Bof ... je ne l’ai pas vu et ne pense pas aller le voir un jour ... C’est un mauvais Spielberg !!!
En effet, rien qu’à voir les pifs qu’il a donné aux potes à Tintin ... (Haddock, Dupont ... etc ...) est ridicule !!! Que cherche ce réalisateur ... salir la mémoire d’Hergé ??? même inconsciemment ??? je ne sais pas ...
Certes ... il y a certainement bcp de bons effets techniques ... mais je ne pense pas que les tintinophiles se retrouveront !
Dois-je préciser que Tintin s’est inspiré de Léon Degrelle jusqu’à preuve du contraire ???
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Tout à fait Hergé et Degrelle mêmes vues
déjà à cette époque les mêmes causes.......
« Tous les partis corrompus se valent. Ils vous ont tous volés, ruinés, trahis [...].
Si vous voulez voir des scandales nouveaux empester le pays, si vous voulez être écrasés par la dictature des banksters, [...] suivez alors, comme des moutons, les politiciens profiteurs ! Vous aurez, vous-mêmes, signé votre condamnation à mort. »Léon Degrelle, Le Pays réel
espérons pas les mêmes effets.....
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« Bof ... je ne l’ai pas vu et ne pense pas aller le voir un jour ... C’est un mauvais Spielberg !!! »
C’est fort, tu n’as pas vu le film et tu es capable de le juger...Wow... -
« C’est une blague ?????? »
C’est de que Degrelle a longtemps affirmé en tout cas.Mais bon, s’il est vrai que Hergé a été proche des milieux conservateurs, qui ont par la suite migré à l’extrême-droite, le dessinateur s’est éloigné de Degrelle au fur et à mesure que ce dernier se rapprochait de Mussolini. Leur première rencontre date de 1929.On peut donc douter de l’affirmation du leader rexiste, d’autant plus que Tintin existait depuis 1926 si on considère Totor comme étant son ébauche. -
Ta surprise prouve que tu ne connais pas le sujet ...
Tu as vu la ressemblance ... et ils étaient potes ... et Degrelle portait tjrs sa tenue de golf quand il est revenu des USA ...
Aucun doute ... et quand on sait les idées qu’ils avaient en commun ... tout est dit. -
Je répondais ci-dessus à juluch
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Gros malin,
L’inspiration d’Hergé vient de Tintin Lupin qui lui a donné son nom, sa tenu, sa houppette et même son premier récit (voyage à Moscou du dessinateur de Tintin Lupin).
Degrelle est un énorme vantard, comme d’habitude. Même des amis commun d’Hergé et Degrelle lui donne complètement tord.
Sur le rexisme, beaucoup de belges n’appréciaient pas les dérives de la finance folle. J’ai lu quelque part que la Belgique (1° puissance industriel/habitant) était avec l’Autriche le pays le plus touché par 29. En tout cas, nous, contrairement à l’Autriche ou à la France, nous avons scindé les activités bancaires dès 1934 (10 ans avant la France) et ainsi éviter l’autoritarisme grâce à un tout autre personnage : Albert 1° (probiliguisme, critique envers le Congo et proche des belges).
Tandis que Degrelle devient détesté dès les premières élections. Pas assez aimé selon lui, il ne trouve rien de mieux que de se rapprocher des allemands. Beaucoup des ses « amis » ne l’ont pas soutenu longtemps en fait.
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Je ne connais pas ce Lupin ... peut être le nom est inspiré de ce que tu veux ... mais vois la photo que j’ai posté ...
Je me fous des vantardises de Degrelle, du fait qu’Hergé a démenti etc ... les faits sont là ... la ressemblance avec Degrelle jeune est frappante ...
Alors ... si pas de preuves flagrantes, je maintiens que Tintin est une inspiration (physique bien sûr + professionnelles) de Degrelle jeune !!!
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T’es sur internet en 3 clic et tapant le nom de tintin Lupin tu pourrais au moins comparer... mais non !
Je suis sensé vénéré ton avis ou quoi ?
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@ juluch,
Ben non !!! Que veux tu que ça change ???
Pour moi, ça ne change absolument rien à rien ... et suis pas le seul !
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Qui t’as dit de vénérer ce que j’ai dit ???
Non, je t’avais répondu tel quel ... et j’ai été vérifier par la suite... et c’est vrai ... je ne connaissais pas ... et après avoir vérifié ... je confirme ce que je disais.
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Oublié de dire que j’avais tout de même un peu apprécié les précédentes tentatives ... et comme bcp ... j’ai lu et relu avec plaisir toute l’œuvre d’Hergé ... irremplaçable !!!
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Pauvre Tintin, mis à mal par Spielberg et récupéré commercialement
Ce matin, à Carrefour Market, Tintin-en-carton, grandeur nature, était devant toutes les têtes de gondole...
Tintin comme produit dérivé-
Oui, la promo et le merchandising ça y va chez carrefour market, j’ai trouvé ça assez indécent.
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En même temps le business autour de Tintin a toujours été florissant.
La société Moulinsart a toujours été très accrocheuse et agressive en terme de merchandising autour de Tintin.Vous faites les étonnés maintenant alors que ça a toujours été le cas. Je trouve ça un peu facile. -
Entièrement d’accord avec cette excellente critique.
Le lourdaud Spielberg n’était, de toutes façons,pas du tout désigné pour adapter la sobriété, le classicisme, l’efficacité sobre d’Hergé.Tintin mécanisé, Tintin pixelisé, Tintin videogamisé, c’est Tintin trahi.La grosse machinerie hollywodienne écrase la ligne claire, la transparence, la créativité, l’humour et le sens du récit efficace et linéaire d’Hergé ; un blockbuster pour faire du fric avec tous les produits dérivés, et, effectivement, une catastrophe pour le monde de Tintin, les personnages, l’ambiance, le sens de l’aventure...De gros pifs collés sur Haddock et les Dupondt, comme de mauvais masques ; seule la Castafiore est fidèle à l’original.Pour le récit, ça sombre dans la confusion, le salmigondis, les excès visuels et de l’histoire, dont Hergé évitait les pièges.De plus, oser transposer Le secret de la licorne, sans Tournesol, c’est une infamie de plus portée aux aventures du héros à la houpette.A éviter pour les tintinophiles ; finalement, après vision de ce gros truc lourdingue, on se dit que les adaptations cinématographiques qui l’ont précédé (Tintin et la toison d’or, entre autres), étaient beaucoup plus réussies, et plus proches de l’oeuvre d’Hergé : un comble.Quant à l’effet 3D, il est totalement inexistant, n’introduisant qu’une sorte de profondeur de champ qui est le contraire de l’univers graphique du créateur du reporter au petit XXème..Un navet lourdaud, comme en a déjà réalisé Spielberg ; qui prend les spectateurs pour des enfants bébêtes, quand Hergé faisait appel à l’intelligence de ses lecteurs.A fuir ...-
sisyphe : « (...) finalement, après vision de ce gros truc lourdingue, on se dit que les adaptations cinématographiques qui l’ont précédé (Tintin et la toison d’or, entre autres), étaient beaucoup plus réussies, et plus proches de l’oeuvre d’Hergé : un comble. »
D’accord avec vous, au moins ces précédentes adaptations avaient une naïveté que la grosse machinerie spielbergienne n’a jamais.
L’enfoiré : « L’avez-vous vu pour pouvoir écrire votre article et votre coup de gueule ? »
Quand même, oui !
L’enfoiré : « Qu’aurait fait Delaury de Tintin à l’heure d’aujourd’hui, à l’heure des smartphones en place de Spielberg ? »
Eh bien, j’aurais été voir du côté de Michel Ocelot. Son « Kirikou » est une merveille de simplicité et d’intelligence graphique. En ce moment, un David Hockney, ex pop artiste, peint des fleurs fraîches sur… iPad. Il n’a pas besoin d’en faire entrer 50 dans le cadre pour obtenir un effet pictural digne d’intérêt.
Tiens, Morice, le revoilou !!! -
Vincent,
« Eh bien, j’aurais été voir du côté de Michel Ocelot. Son »Kirikou" est une merveille de simplicité et d’intelligence graphique. En ce moment, un David Hockney, ex pop artiste, peint des fleurs fraîches sur… iPad. Il n’a pas besoin d’en faire entrer 50 dans le cadre pour obtenir un effet pictural digne d’intérêt."
Et bien, j’ai été voir. J’ai trouvé ceci. Des ombres chinoises. Oui c’est très simple, simplissime, même. Croyez-vous sincèrement que cela soit dans l’esprit de Hergé et de Tintin ? Tintin est un reporter qui va au devant du danger dans beaucoup d’aventures. Kirikou, c’est appréciable mais c’est autre chose. C’est aussi une question de différence d’âge. Hergé c’est entre 7 et 77 ans, d’après ce qu’on trouve dans tout ce qui le caractérise. Ce ne sont pas du genre de Walt Disney avec la fée et Cendrillon. J’adore Fantasio.
Vous n’avez pas soulevé ma remarque, que ce n’est pas vous en tant qu’adulte qui décide de ce que veulent ou non les enfants. C’est eux qui décident. Encore une fois, je crois que vous ne regardez pas les jeux vidéos qu’ils regardent pendant des heures. Ça n’a rien à voir avec Cendrillon. Comme Américain, Spielberg aurait pu reprendre un des films de Walt Disney. il est venu chercher ce que faisait Hergé.
Si vous aimez lire, je vous conseille ceci. -
De plus, oser transposer Le secret de la licorne, sans Tournesol, c’est une infamie de plus portée aux aventures du héros à la houpette.
Il faut vous remettre à la lecture de Tintin. Le professeur Tournesol n’apparaît que dans le trésor de Rackham le rouge.
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Par Varron (xxx.xxx.xxx.35) 30 octobre 00:58De plus, oser transposer Le secret de la licorne, sans Tournesol, c’est une infamie de plus portée aux aventures du héros à la houpette.
Il faut vous remettre à la lecture de Tintin. Le professeur Tournesol n’apparaît que dans le trésor de Rackham le rouge.
Ben oui, sauf que, justement,le film de Spielberg fait un melting pot du « Secret de la licorne » ET du « Trésor de Rackham le rouge » (plus , en passant, Le crabe aux pinces d’or")
Merci pour le conseil, mais j’ai une connaissance assez précise des aventures de Tintin.
Vous avez vu le film ?
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@ Sisyphe,
Merci, je dis comme toi ...
Bien que je ne suis en rien un tintinophile ... juste un petit fan quand j’étais ado ...Toutes les adaptations que j’avais vu avant ... qui n’étaient certes pas parfaites ... le manque de moyens etc ... avaient bien plus de valeur artistique ... et surtout respectaient les règles d’Hergé que tu as cité que ce foirage de Spielberg ...
Si j’étais un vrai Tintinophile ... je créerai un mouvement pour faire interdire ... ce manque de respect à une des plus célèbres bd européenne ... qui en a inspiré tant !
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« Un navet lourdaud, comme en a déjà réalisé Spielberg ; qui prend les spectateurs pour des enfants bébêtes, » quand Hergé faisait appel à l’intelligence de ses lecteurs. «
( »Tintin au Pays des Soviet« et »Tintin au Congo« sont la preuve d’un appel à l’intelligence du lecteur...non, je taquine. Enfin pas pour les deux oeuvre cités ci-dessus.)Sinon, Spielberg prend tellement son public pour des enfants que je m’amuse à passer des extraits de »La Guerre des Mondes« et de »La Liste de Schindler" à mon petit frère de 8 ans qui trouve cela tout à fait charmant et comparable aux dessins animés sur TF1.Il est sympa ce Steven, quand même ! -
Damned, n’est ce pas ce que l’on appelle une adaptation (et non une transposition) ?
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Tournesol n’apparaît pas dans « Le secret de la licorne » mais dans « Le Trésor de Rackham le Rouge ».
Quand je lis que la toison d’or était plus réussie que ce film,, cela me fait tout de même bondir.On parle d’une adaptation, c’est quand même extrèmement difficile à réaliser. C’est aussi très difficile de s’attaquer à un mastodonte comme Tintin.Quoiqu’on en dise, au niveau du scénario et de la linéarité du récit, on pouvait difficilement faire mieux. On peux reprocher certains défauts visuels mais pas ça... -
sisyphe
C’est aussi mon avis...que je partage, absolument !
Quel moule à gaufres, ce Spielberg !
Heureusement qu’il a fait autre chose-
Salut, Zen !
Oui, il est arrivé à Spielberg de réussir quelques films : notamment certains Indiana Jones (pas tous), La liste de Schindler, voire Il faut sauver le soldat Ryan ; mais, pour moi, tout le reste n’est que du cinoche lourdingue pour enfants attardés ; Duel, les dents de la mer, Jurasssic Park ; des films de série Z, jouant sur les peurs enfantines, E.T. : d’une naïveté bêtasse ; sans parler de « Rencontres du 3ème type » qui, à le revoir, est un navet d’une sidérante stupidité...Spielberg prend les spectateurs pour des gamins débiles ; faisant appel aux émotions viscérales, sans jamais parler ni à leur vraie innocence, ni à leur intelligence : il n’en est pas capable...Pas étonnant qu’il soit un des pontes du cinéma US... -
Sisyphe,
Je vous y prend à faire de l’anti-américanisme primaire.
On parle cinéma, pas de ce qu’ils ont ou non dans la tête.
Merci @+ -
TINTIN : LES DENTS DE LA MER-iqueLe rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.Pour ça ils sont forts les amerloques !Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.Raphaël Zacharie de IZARRA-
Il s’agit là surtout d’un film américain.Et qui dit film américain, dit nécessairement... film calibré pour plaire aux « masses internationales ».Cela signifie aussi volonté d’hégémonie à travers la diffusion d’attitudes, de codes, de valeurs spécifiques à cette Amérique malade de son nombril obèse !Ce qui se ressent nettement à travers ce film d’animation.Quand vous avez vu un seul film américain de cet acabit, vous avez vu toute la production hollywoodienne. Seuls les décors, les personnages changent mais l’histoire est la même depuis trente ans : séduire les gogos écervelés pour leur faire avaler du Coca-Cola.Notre monde a été envahi par la laideur culturelle et la vraie Beauté est depuis bien longtemps raillée, piétinée, bafouée par les masses qui préfèrent avaler sans broncher les mets infâmes qu’on leur sert plutôt que de faire l’effort de lever les yeux vers le ciel et ses éclats.Par exemple la musique classique est dépréciée des masses bêlantes élevées à la musique décadente.Ou alors les masses dociles acceptent qu’on leur fasse avaler de la musique classique mais uniquement lorsqu’elle est massacrée, corrompue, rendue vulgaire par des bandits comme André RIEU.J’aime contribuer à élever mes frères humains, leur montrer les véritables beautés, les détourner de la boue où ils pataugent pour la plupart d’entre eux, leur démontrer avec pédagogie qu’on les trompe, les rabaisse, les pervertis, qu’on sacrifie leur dignité au nom d’un système économique féroce, brutal, absurde.J’éprouve une grande joie à faire la promotion de la vraie beauté auprès de ces victimes du système.Raphaël Zacharie de IZARRA-
"Notre monde a été envahi par la laideur culturelle et la vraie Beauté est depuis bien longtemps raillée, piétinée, bafouée par les masses qui préfèrent avaler sans broncher les mets infâmes qu’on leur sert plutôt que de faire l’effort de lever les yeux vers le ciel et ses éclats."
Juste pour comprendre le fin mot : qu’entendez-vous par vraie beauté et laideur ?
Est-ce une notion humaine ?
Est-ce de l’anthropomorphisme ?
Existent-t-elles seulement ?
Mais suis-je bête : c’est dit dans la phrase, raillée piétinée, on ne peut pas parler de beauté animale, ca c’est sûr.
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Monseigneur Rapahaêl Z de Izarra
Comme la liqueur qui porte votre auguste nom, j’apprécie pour une fois vos jugements, aussi fondés que pleins de noblesse
Votre serviteur-
« »« »« »« Le tournage est en studio, les acteurs, équipés de combinaisons recouvertes de capteurs numériques permettant aux logiciels informatiques de les reproduire à l’identique en images de synthèse, jouent sur des fonds verts. Ensuite, plus besoin de décors extérieurs, on peut les incruster où l’on veut. »« »« »« »
La BD était une technique permettant d’offrir un presque film comprenant des scènes alors impossibles à filmer.
Cette technique était, comme celle de l’écrivain, très commode puisqu’un créateur pouvait tout pondre depuis sa chambre à coucher.Puis il y a eu le cinéma avec de gros moyens où l’on put montrer la mer s’ouvrir.
Mais les gros moyens ça coûte cher et c’est très complexe à gérer, Si complexe que bien des tournages se sont arrêtés en cours de route. (Cf les difficultés administratives auxquelles Angelina Jolie a été confrontée)Avec l’aide numérique puis le tout numérique, on a de nouveau la possibilité de tout pondre depuis sa chambre à coucher ou en tous cas avec beaucoup moins de barnum.
Pour les producteurs de tout numérique, peu importe le sujet ou la source d’inspiration, pourvu qu’ils puissent offrir des images époustouflantes depuis leurs pantoufles.
Pendant que les BDistes de la 25 ème heure surgissent soudain pour critiquer qu’un film animé ne ressemble pas une BD, une nouvelle industrie de chambre ou de quatuor nous est vendue et nous la consommons. En l’occurrence, les avis des tintinophiles, qu’ils soient positifs ou négatifs, sont sans aucune conséquence. Ce film produira de gros bénéfices.
Si le prix du ticket est le même pour écouter un quatuor que pour écouter un orchestre philharmonique, le même pour écouter un soliloque de Luchini qu’un opéra en Aïda, le même pour voir un Avatar qu’un Apocalypse Now, c’est tant mieux pour les marchands et tant pis pour les clients.
Alors les nouvelles versions des trois mousquetaires sont bourrées d’explosions et de gestes ninja. Alors les puristes de Dumas mènent une diatribe d’arrière-garde.
Ce qui me semble plus intéressant, c’est d’aller à étudier de plus près ce qui se passe dans notre caboche lorsque nous lisons des livres ou écoutons des contes (où nous devons alors imaginer, créer nos propres images) et lorsque nous regardons un opéra, un film, qu’il soit classique ou d’animation. De cette étude, nous pourrions tirer des exercices parlants, didactiques et faciles à mettre en place. Ces exercices nous prouveraient (peut-être) que tout ce qui est livré déjà imagé affaiblit notre capacité d’imaginer nous-mêmes. Si ces exercices sont pratiques à faire, peut-être ferons-nous notre gymnastique mentale comme nous faisons notre gymnastique physique.
Je me rappelle avoir entendu le conte du chat botté et l’avoir fortement imaginé puis, un jour funeste, je suis tombé sur une illustration de ce chat avec des bottes . Patatras, tout mon nuage d’imaginaire précédent (car je ne voyais rien de très précis) a été tué. Mon imagination s’est brutalement retrouvée réduite et fixée par cette illustration. Je ne parvenais plus à ranimer ma vision nuageuse précédente.
Se défaire d’une image vue ? Je doute que ce soit possible.C’est également très vrai pour « La princesse était très belle.... » . Quand je vois une proposition d’image de cette « très belle » patatras, j’en suis toujours déçu et j’en sors fixé. Après en avoir vu le film, je ne parviens plus à me défaire de l’image vraie de Deneuve à la place de la Peau d’âne. Tout juste puis-je m’en défixer en regardant d’autres images. Mais c’est alors une nouvelle image qui va s’imposer à la place d’une précédente. C’est une course d’images et c’est la fin de l’imaginaire (sur le sujet donné)
C’est probablement cette fixation de l’imaginaire qui fait que les BDistes ne parviennent plus à se départir de l’image originellement proposée de leur héros et qu’ils protestent alors toujours quand on en propose une image un tant soit peu différente.
Tous ceux qui ont vu une image (y compris celle qu’ils voient dans leur miroir) ont subi une fixation. D’où le fait que les héros de BD ne doivent jamais vieillir.
(La douleur pour Disney, les levées de bouclier, lorsqu’il avait fait évoluer l’image de Mickey !)
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Tout à fait d’accord avec votre analyse.
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Alors en définitive, je m’abstiendrai d’aller au cinoche et payer 10 € pour aller voir un ersatz de Tintin ,
j’attends que ça passe sur les chaînes cryptées comme ça au moins je pourrais zapper ...il est toujours difficile et hasardeux de se lancer dans la copie d’une oeuvre originale, une copie n’est toujours qu’une copie !et ceci dans n’importe quel domaine !Tintin, c’est la série des albums que nous avons tous connus et rien d’autre !-
Marcel,
Voici les versions précédentes au cinéma.
Il y a 50 ans. -
Une pensée pour Tex Avery
http://www.youtube.com/watch?v=7yBnl_krN_U&feature=related MDR
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Bonjour,
Je trouve assez hallucinant cette méconnaissance du cinéma de Steven Spielberg et la haine anti—américaine étalé sans nuances dans ces commentaires fantasmant une industrie hollywoodienne totalement voué au culte du pognon (et là, je suis d’accord...mais...mais !) et dépourvu d’imagination (ok, alors revisionnez vos classiques et citez moi dix chef d’oeuvre du cinéma mondial. Avec beaucoup de chance, le cinéma produit par les studios de Hollywood aura sa place à moins que vous ne jugiez que des films comme « Double Indemnity » ou « L’ennemi Public » soient des purges infâmes).Unilatéral le cinéma de Spielberg ?!Unilatéral quand celui-ci prends le parti d’humaniser le personnage d’Amon Goeth dans « La Liste de Schindler » quand une réalisatrice française décide d’imposer sa vision pleurnicharde et insultante du drame du Véliv’ ?!Unilatéral quand celui-ci prend le même parti d’humanisation des palestiniens, dans « Munich »tout en renvoyant Israel face au miroir des ses propres paradoxes, ce qui lui as valu pas mal de problèmes vis-à-vis des gens concernés ?!Unilatéral lorsque celui-ci parviens par l’image seule à faire passer moult questionnement philosophique dans des films tels que « AI » alors que d’autres se contentent de verbiage faussement intelligent qui relègue tout aspect cinématographique aux toilettes (Mmmmhh....Maiwenn, tu m’entends ?)Unilatéral, par contre, la critique qui repousse l’enchaînement de situations improbables de l’adaptation de Spielberg quand ce même enchaînement impossible était déjà présent dans la bande dessiné (« Tintin au Pays des Soviet » par exemple...ou notre reporter assomme un ours à main nue, bricole des ses mains une hélice avec un canif...).Unilatéral les critiques qui ne voient en la performance capture qu’un simple outil technologique de plus !Messieurs, je ne peux critiquer ceux qui trouvent le film hideux mais je trouve critiquable ceux qui ne voit dans l’océan qu’une surface d’eau sans même penser un seul instant aux milliards de richesses qui baignent dans les profondeurs.La performance capture c’est la caméra libre ; déjà expérimenté dans « Le Pôle Express » ou dans « Avatar », cette révolution est la garantie d’un futur cinématographique ou la caméra sera libéré de ses limitations physiques pour aller au delà de tout obstacle.Imaginez que cette technologie soit aux mains d’autres maîtres de la mise en scène et dites vous que cette technologie prendra son essors dans les décennies voir les années à venir.Que vous le vouliez ou non (désolé mais l’Histoire à l’air d’aller dans ce sens) le cinéma devra compter sur la performance capture qui ne signe surement pas la fin de l’acteur (contresens étant donné que, comme son nom l’indique, il est question de capturer la performance du comédien) mais la libération définitive, et sans contrepartie négative, de la caméra.Désolé pour ce pavé indigeste et, sans aucun doute, très mal écrit, mais je trouvais que les autres commentaires trop en accord avec l’article, ci dessus, de monsieur Delaury-
L’anti-américanisme est notoire sur cette antenne. Je l’ai rappelé.
On ne les connait pas mais on joue aux préjugés.
Personnellement, j’ai travaillé avec eux pendant près de 40 ans, j’ai été sur place.
Ce qui m’a permis d’écrire un seul article sur ce qu’un américain peut-être et cela juste avant les dernières élections qui ont mené Obama au pouvoir.
A la fin de l’article, je demandais de mettre de l’huile à celui qui gagnerait.
L’huile n’était que de palme.
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Anti-américanisme primaire ?
Vous confondez la critique de la grosse machine hollywoodienne, avec l’ensemble du cinéma américain ; notamment indépendant, qui a produit quelques très grands films, quand Hollywood ne produit que des blockbusters commerciaux à produits dérivés.Le problème n’est pas des images de synthèse, ou de la motion capture ; il est de la façon dont ils sont utilisés, et au service de quels scénarii ils sont mis.Avatar, malgré un scénario plus que simpliste, était, pour moi, une réussite de ce point de vue, quand l’adaptation de Tintin par Spielberg est un navet lourdingue.Quant à Spielberg lui-même, je persiste et signe ; à part 2 ou 3 films réussis, la plupart de sa production est un ensemble de nanars de série B s’adressant à un public totalement infantilisé, sans jamais faire appel ni à la sensibilité ni à l’intelligence du spectateur ; seulement à ses pulsions (primitives de préférence).Si vous aimez le cinéma, je vous défie de revoir « Rencontres du IIIème type », sans être stupéfait de sa sidérante mièvrerie et sa stupidité abyssale.Il y a manière et manière de s’adresser à un public enfantin ou adolescent ; celle de Spielberg est une des pires que je connaisse : totalement débilitante. -
Ouh la la, Rencontre du III type, que c’est bête en effet.
Mais même à l’intérieur de ce bête, j’y vois deux choses contrastées : le concept de rencontre merveilleuse (qui nous change de la guerre des mondes) et les enfants toujours plus finauds que les adultes qu’ils vont devenir.
Ca posé, comme le même cinéaste a également produit la Liste de Schindler ; Duel qui est un concept filmique inédit, l’Arnaque, Amistad qui reproduisent proprement un moment de l’Histoire et les purs divertissement que sont Indiana Jones et Jurassic park ; je n’irai certainement pas à le jeter avec l’eau du bain. Loin de là.
Vilipender Spielberg parce qu’il a fait deux ou trois films bêtes, mais surtout parce qu’il est Américain et fait exactement partie de ceux qui nous ont inondés est absurde. Si l’on n’est pas content de cette inondation culturelle, il suffit de n’aller voir que les productions françaises et nous ne le seront plus.
Idem pour ceux qui veulent casser du Coca ou du Mac Do alors que très clairement ils ne mettent pas les pieds chez Francine qui propose une superbe blanquette de veau. -
Sisyphe,
"Vous confondez la critique de la grosse machine hollywoodienne, avec l’ensemble du cinéma américain ; notamment indépendant, qui a produit quelques très grands films, quand Hollywood ne produit que des blockbusters commerciaux à produits dérivés.«Est-ce plus clair, Sisyphe ?>>>Je vais vous donner mon profil de cinéphile. Le dernier film que j’ai vu au cinéma, fut »Le Titanic« en 1997. Le reste c’est à la télé. Je sais attendre un an ou deux. Je n’ai pas besoin de dire à tout le monde : »t’as le dernier « x » ? Nous avons une centaine de chaînes câblées, ce qui me suffit amplement.
Pour les films américains, je vais rechercher ce que j’en ai écrit dans un des mes derniers articles : « Dernièrement, France3 reprenait deux films avec Robert Redford qui avaient pour sujet la CIA et l’espionnage. Ils étaient distants, l’un de l’autre, de 25 ans. Le plus récent était »Spy game« . Le plus ancien, »Les 3 jours du Condor". La différence était appréciable. Les époques ne se chevauchent plus. L’intimisme, la stratégie de l’espionnage ont fait place à des séquences rapides, percutantes d’explosions avec travellings impressionnants que la théorie du cinéma réprimait auparavant. Vieilli, le Condor ? Le cinéma d’aujourd’hui, ne veut plus que vous ayez trop temps pour réfléchir. Vous devez rêver dans un temps minimal et pas chercher si cela a un sens. Après la projection, on s’en fout si vous retournez à des occupations moins sautillantes et bruyantes.«Je crois que je ne peux être plus clair.
»Le problème n’est pas des images de synthèse, ou de la motion capture ; il est de la façon dont ils sont utilisés, et au service de quels scénarii ils sont mis.«
>>>Exact. Le grand problème est, et vous avez raison, le choix du fond d’une histoire et la forme choisie pour l’exprimer.
»Avatar, malgré un scénario plus que simpliste, était, pour moi, une réussite de ce point de vue, quand l’adaptation de Tintin par Spielberg est un navet lourdingue.«>>> Je n’ai vu ni l’un ni l’autre. Ma télé n’est pas encore en 3D. Je répondrai dans deux ou trois ans. Merci pour attendre.
»Quant à Spielberg lui-même, je persiste et signe ; à part 2 ou 3 films réussis, la plupart de sa production est un ensemble de nanars de série B s’adressant à un public totalement infantilisé, sans jamais faire appel ni à la sensibilité ni à l’intelligence du spectateur ; seulement à ses pulsions (primitives de préférence). «>>> Totalement infantilisé, le public. En fait faire un film n’est rien, il faut encore rentrer dans ses frais. Alors si c’est infantilisé reconnu par la masse, ce sera un flop, sinon, cela permettra de passer à l’opus suivant. Vous n’avez pas encore remarqué tous les »remake". Les versions suivantes. Sont-ils meilleurs que la première version ? Cela dépend de tellement de choses.
J’aimerais revoir quelques anciens films à la télé. Faudra que j’irai au Musée du Cinéma. Il parait qu’il y a de belles pièces dans le nôtre à Bruxelles. Il parait qu’il est mieux connu par les étrangers que par les Bruxellois-même. -
Le but de ce film n’est pas de faire décourvrir Tintin aux européens mais aux américains qui ne le connaissent quasiment pas afin d’y vendre les livres.
De ce fait, le traitement stylistique de spielberg est plus proche des gouts americains, en ce sens qu’il a pour but d’accrocher les americains pour qu’il lisent tintin, etant donné que toute approche par le livre a échoué jusqu’ici et c’est pas faute d’avoir essayer....
Apres que Spielberg est trahi nos souvenirs d’enfants avec une publicité de 90mn , c’est un autre probleme...Mais peut on lui reprocher d’empêcher que Tintin tombe dans l’oubli pour les générations qui viennent ?
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lauraneb,
Vous avez tout compris. -
lauraneb : « Mais peut on lui reprocher d’empêcher que Tintin tombe dans l’oubli pour les générations qui viennent ? »
lauraneb, Tintin n’a aucunement besoin de Spielberg pour exister par lui-même, croyez-moi ! -
Merci à l’auteur et aux intervenants pour cette critique.
Déjà, la furia publicitaire autour de « l’évènement » cinématographique (de la semaine ?) aura été on ne peut plus agaçant, tant chez Carrefour que chez PSA.Je me dispenserai donc d’aller voir ce film, bien qu’ayant eu plusieurs fois l’occasion de tirer mon chapeau à Spielberg.
Indiana Jones (à part l’exécrable Temple Maudit) La Couleur Pourpre, Duel, La Liste de Schindler... auront été d’excellents filmsCela m’épargnera 100 km de bagnole en attendant que ça passe à la télévision ce qui, d’après ce que je lis ici, ne devrait pas tarder !
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« Vous confondez la critique de la grosse machine hollywoodienne, avec l’ensemble du cinéma américain ; notamment indépendant, qui a produit quelques très grands films, quand Hollywood ne produit que des blockbusters commerciaux à produits dérivés. »Révisez l’histoire du cinéma avant de dire des bêtises : de une, ce sont les grosses machineries hollywoodiennes qui ont permis à de brillants cinéastes tels Martin Scorsese ,Brian de Palma, Bob Fosse, Peter Bogdanovitch, Joe Dante, James Cameroun, Micheal Cimino, John Boorman, Alan. J. Pakula, Sam Peckinpah, Milos Forman de faire leurs beurres dans le nouvel hollywood et je préfère ne pas citer Vincent Minelli, William Wellman, John Ford, Howard Hanks, Abraham Polonsky, Georges Cuckor, Alfred Hitchcock, William Wyler, D.W Griffith, Cecil. B. Demille, Elia Kazan, Joseph Manckiewicz, Charlie Chaplin...etc, d’enchaîner les chefs d’oeuvre.Tout ceci dans le système de production Hollywoodien ! Incroyable, non ?Aujoud’hui nous avons des jeunes prometteurs tels que Kramer, Craig Brewer, Joe Carnahan, Tomas Alfredson, Nicolas Winding Refn...etcJe tient également, cher amis, à vous rappeler que, de nos jours, le cinéma indépendant américain au sens premier du terme, n’existe plus vraiment.Si vous aviez pris la peine de vous renseigner correctement sur le sujet, vous auriez remarqué que la majorité des « indépendants » sont affiliés à des majors (je ne sais pas pourquoi mais je sens la déception poindre en vous) et les films produits sont produits avec un cahier des charges destinés à un public plus ciblés mais qui est assez nombreux pour garantir une rentabilité à terme...(New Line Cinéma appartient à la Warner, Polygram Pictures est à Univeral, Fox Searchlight, affilié à la société de Rupert Murdoch, à produit « Little Miss Sunshine, Juno Boy’s Don’t Cry, Fantastic Mr Fox... »Blue Valentine« avec Gosling à été produit par les Weinsteins...)Sur ce sujet, je vous dirige vers le pas trop mauvais »Mainstream« écrit par Philippe Martel qui consacre une partie à ce sujet.En somme, vous ne pouvez partager ni séparer »Grosse Machinerie Hollywoodienne« ni »Cinéma Indépendant« , car, d’une part, même au temps ou ce dernier existait réellement, il pouvait être la source de films imbéciles et fait pour le pognon tandis que le premier peut être le vecteur de remarquables créations.Ce que je vous reproche à vous, et à l’auteur de l’article, c’est votre manque de nuance que je considère comme une chose gravissime dans une époque ou tout le monde se permet de faire le spécialiste sans source aucune ou sur une base culturelle et idéologique limité qui le conforte dans une pensée unique ou les détails n’ont plus droit de cité. Parler pour ne rien dire est devenu une qualité de nos jours...»J’adore parler de rien, c’est le seul domaine ou j’ai de vagues compétences"Signé : un lecteur désespéré-
Cher Tangoche, cher lecteur désespéré,
Ils n’aiment pas le cinéma américain.
Je vais leur proposer, à tous ces lecteurs, d’aller voir les films de Bollywood.
La production est bien plus importante de ce côté.
Un film par jour ou pas beaucoup moins.
Tiens, c’est bizarre, pas beaucoup qui arrivent chez nous.
Bientôt les films chinois.
Puisqu’ils achètent nos « potentiels financiers en perdition », ils arrivent.
Ce ne sera plus des films américains.
Quelques grandes compagnies de Hollywood ont des problèmes si vous ne le savez pas.
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@ tangoche
faut se calmer mon vieux, et éviter la posture du donneur de leçons, en mélangeant tout.On parle, là, de l’évolution du cinéma hollywoodien, depuis l’apparition des nouvelles technologies (images de synthèse, capture motion, notamment) , et de sa grosse artillerie de blockbusters aux produits dérivés.On ne remonte pas aux calendes grecques.Quant aux réalisateurs « prometteurs » dont vous parlez, citez moi un seul grand film, parce que,n personnellement, je n’en connais pas...Que les indépendants aient été « récupérés » par des majors n’empêche pas que ce n’est pas à la machinerie hollywoodienne qu’ils ont pu réaliser leurs premiers films.Symptomatique, d’ailleurs, que dans votre argumentaire, vous utilisiez tous les termes marketing : cahier des charges, public ciblé, rentabilité à terme....Dans le style « manque de nuance », vous n’avez rien à envier à personne.Quant à la « base culturelle limitée » ou la « pensée unique », cultivez votre jardin, au lieu de classifier dogmatiquement avec les poncifs de la novlangue en vogue...Vous connaissez sans doute beaucoup de choses, mais vous en faites des confusions et des amalgames, qui n’aident pas votre analyse.Parmi toute la liste de ceux que vous citez, que de différences et de nuances qui, manifestement, vous échappent..Assimiler Chaplin et Hitchcock à Hollywood, il faut le faire....Et pour ce qui est de Spielberg, je re-persiste et signe ; à part de peu nombreux films exempts de ses objectifs commerciaux, il a réalisé une série de navets lourdingues qui a peu d’équivalent dans le cinéma contemporain ; c’est mon avis, et je le partage.En l’occurrence, il est ici question de son dernier nanar de synthèse qui trahit totalement l’esprit de Tintin, mais qui correspond parfaitement au marketing dont il est le sujet et l’objet.Bah ; question de cahier de charges, de public ciblé, et de rentabilité à terme obligent... -
Ce message s’adressait à Sysyphe
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Manifestement, on n’est pas encore arrivé à insuffler la vie dans les personnages de synthèse. Mais ça viendra très vite. Je parie que d’ici 10 ans il seront aussi vrais que les humains. Plus, peut-être.
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Deneb,
Absolument. Regardez pour la technique, du côté du Japon.
C’est par là que cela viendra. -
ça s’approche à grand pas, même chez nous.
Visionnez par exemple the prodigies, de Antoine Charreyron. Certes, le scénar c’est du déjà vu, mais le graphisme et l’anim, chapeau, c’est même au dessus des réalisations japonaises. Il y a ce « je ne sais quoi » dans cette production qui rend les personnages vivant, au point qu’on oublie l’image pour vivre le scénar... -
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Je vous ai reconnu sur cette caricature
Teenager non admis, par ici.
Ici, c’est la génération de « Salut les copains »
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Sauf que ce seront des humains. Je veux dire, la performance, je crois, sera tout à fait valide pour garder le physique des personnages. Du genre, on filmera les acteurs sans rien changer à leurs physique (mais ce serait moins intéressant étant donné que le comédiens est censé pouvoir incarner quelqu’un d’autre que lui même) tout en gardant les infinies possibilités de manoeuvre sur les décors, les mouvements de caméra...etc
Même aujourd’hui, il ne faut pas oublier que ce que l’on voit dans Tintin, ce sont des acteurs (passés sous performances capture mais des acteurs tout de mêmes)-
Steven Spielberg was target of Arab League boycott, WikiLeaks cable shows (lien)
Leaked dispatch reveals diplomats from 14 Arab states voted to ban the director’s films in response to his donation to Israel
Friday 17 December 2010 21.30 GMT
A WikiLeaks cable reveals that Steven Spielberg and his Righteous Persons Foundation were the target of an Arab League boycott. Photograph : Vera Anderson/Vera Anderson/WireImage.com
Steven Spielberg was blacklisted by the Arab League’s Central Boycott Office after making a $1m (£645m) donation to Isreal during the 2006 conflict in Lebanon.
A US embassy memo released by WikiLeaks reveals that during a meeting of the group in April 2007, diplomats or representatives from 14 Arab states voted to ban all films and other products related to Spielberg or his Righteous Persons Foundation.
At the confidential US briefing, the head of the Syrian regional office for the boycott of Israel, Muhammad al-Ajami, said that Algeria, Iraq, Lebanon, Kuwait, Libya, Morocco, the Palestinian Authority, Qatar, Saudi Arabia, Sudan, Syria, Tunisia, the United Arab Emirates and Yemen had agreed to ban all Spielberg’s works.
Malaysia, Iran, Pakistan and Indonesia were also present at the meeting and voted in favour of the boycott. The memo from the US embassy in Damascus to Washington says that "they and other countries will likely implement their own bans" similar to that adopted by the Arab states.
At the same meeting, cosmetics giant Estée Lauder was added to the blacklist while financial services behemoth Merrill Lynch was placed on a « watchlist ».
The only Arab states which did not attend the meeting were those who have signed separate peace accords with Israel, namely, Egypt (which also has a thriving film industry and holds the annual Cairo film festival), Mauritania and Jordan. Djibouti and Somalia were not present at the meeting either.
Marvin Levy, spokesman for Steven Spielberg, said : "While we can’t comment on a leaked cable, we know that the films and DVDs have been sold globally in the normal distribution through all this time."
But Chris Doyle at the Council for Arab-British Understanding said the boycott was an « understandable » reaction to Spielberg’s donation.
"It would be consistent with other decisions in the past over boycotting both companies and people who have done something equivalent,« he said. »The donation would have been seen as hypocritical, given the ethical stance Steven Spielberg has taken on other issues including Darfur, and would have caused a lot of anger.
"The depiction of Arabs in Raiders of the Lost Ark was very poor, cartoon-like and full of the usual stereotypes,« he added. »In a broader context, this applies to so many Hollywood films where Arabs for decades have been ludicrously depicted."
The Arab League boycott is a systematic, pro-Palestinian effort by Arab League member states to economically isolate Israel and weaken the country’s economic and military strength.
Israeli boycotts by the League are, however, inconsistently enforced across the member states, with individual states often going their own way. Only Lebanon and Syria now adhere to it stringently.
Steven Spielberg set up the Righteous Persons Foundation in 1994. Using his personal profits from the film Schindler’s List and, later, Munich, the Foundation is dedicated to helping create a strong Jewish community in the United States.
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....effectivement c’est très troublant (juste qu’ils ont pas vu Munich sinon il ne dirait pas que Spielberg ne sait pas représenter correctement des personnages d’origines arabes) même si on sort de la production cinématographique
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Je n’ai pas vu le film mais je suis d’accord avec le parti pris graphique en 3 D qui me semble peu judicieux. Le traité de l’image me paraît totalement décalé avec l’esprit de tintin.
Et puis je me méfie des réécritures d’histoire qui compilent plusieurs livres, ça me rappelle l’adaptation d’Adèle Blanc-Sec, bien que avec des acteurs réels, qui finit par ressembler à une autoparodie. Le manque d’imagination ou la fainéantise des scénaristes ne sera jamais compensé par la technique. Heureusement d’ailleurs. Et vive la BD !-
@ Vincent Delaury
Je n’ai pas vu le film, mais j’ai ouï-dire que le Capitaine Haddock n’y proférait aucun juron ou presque. Est-ce véridique ? Je n’ose pas croire que l’on ait osé faire un Haddock ayant perdu sa capacité à invectiver, ce serait un contresens absolument total, que dis-je , une trahison !-
Spielberg n’a jamais rien fait de bon, c’est toujours mièvre, violent, bourré de clichés, aucune imagination. Bref c’est nul !
Et le images de synthèse c’est généralement très laid. Jurassic park ! ...Pfffffffff , insoutenable ! Pas su le voir jusqu’au bout. Paraît qui en a eu 4 en plus.-
Sysyphe : Désolé mais ce sont les structures de productions Hollywoodiennes qui ont permis de à Hitchcock et à Chaplin de faire ce qu’ils ont fait.
Je vais même aller plus loin en citant Fritz Lang qui à fait un seul et unique film en France avant de se casser aux U.S.A pour faire les chefs d’oeuvre que vous savez.De grands films actuels ? « Wall-E », « Drive », « Hunger » (plus cinéma « indépendant »), « Blake Snake Moan », « Smokin Ace », « Punch Drunk Love », « There Will Be Blood », « Mémoire de nos Pères », « AI », « Les Fils de l’homme », « The International », « Inside Job », « Hustle et Flow », « Boogie Night », « Smiley People », « Matrix », La trilogie du Seigneur des Anneaux, « Avatar », « Perdita Durango », « Les Indestructibles », « Toy Story 3 »,...etc...etcMerci de ne pas avoir lu mon message jusqu’au bout et d’avoir esquivé la partie sur le cinéma pseudo-indé américain qui vient vous contredire.Classe, vraiment et preuve d’un esprit ouvert et cultivé.Désolé mais je pense sincèrement perdre mon temps avec vous ; et vous ne changerez, de toute manière, aucunement d’avis.« Spielberg n’a jamais rien fait de bon, c’est toujours mièvre, violent, bourré de clichés, aucune imagination. Bref c’est nul !
Et le images de synthèse c’est généralement très laid. Jurassic park ! ...Pfffffffff , insoutenable ! Pas su le voir jusqu’au bout. Paraît qui en a eu 4 en plus. »Citation de moumouEt ce genre de discours plat et surement fait par quelqu’un qui n’as pas vu tout les Spielberg (mièvre « Minority Report » ? Mièvre « Sugarland Express » ? Mièvre « Munich » ? Mièvre « La Liste de Schindler ? ») me fait également penser que je perds mon temps ici.De toute manière : Hollywood= Grand Satan pour beaucoup de monde (à aucun moment je ne crois avoir dit que tout était fabuleux, tout était magique à Hollywood. Non, bien sur que c’est surement un grand nid de serpent mais c’est également un grand foyer de créativité)A quoi bon nuancer, mes amis, je vous le demande.Un grand merci à Sysyphe qui ressort ses grandes phrases.Quels films de Hollywood avez vous vu ces derniers temps ?-
De grands films actuels ? « Wall-E », « Drive », « Hunger » (plus cinéma « indépendant »), « Blake Snake Moan », « Smokin Ace », « Punch Drunk Love », « There Will Be Blood », « Mémoire de nos Pères », « AI », « Les Fils de l’homme », « The International », « Inside Job », « Hustle et Flow », « Boogie Night », « Smiley People », « Matrix », La trilogie du Seigneur des Anneaux, « Avatar », « Perdita Durango », « Les Indestructibles », « Toy Story 3 »,..Ah, ok !Si, pour vous, tous les films US qui sortent sont de « grands films », on ne parle effectivement pas de la même chose....Nommer « Toy story 3 » (entre autres) dans la liste des grands films montre précisément la perversion marketing induite par la machinerie hollywoodienne ; il ne s’agit plus de cinéma, mais d’objets de divertissement, avec toute la panoplie marketing qui va avec...Sacré sens de la nuance ! -
@tangoche
« Hunger » n’est pas un film américain mais ANGLAIS.
Et Nicolas Winding Refn est danois.
Et ne pas oublier que nombre des meilleurs cinéastes américains sont en fait européens (Michael Curtiz, Alfred Hitchcock, Charles Chaplin, Fritz Lang, Ernst Lubitsch, Murnau, Otto Preminger, Billy Wilder, Milos Forman, Jacques Tourneur, etc.).
Ce qui démontre qu’Hollywood a bati une partie de sa gloire en pillant l’Europe. -
Et le capitaine haddock lance des « Milles Sabords » et autres insultes de son cru pour ceux qui en douterait.
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Pour ceux qui ne sont pas d’accord avec moi : je tient à dire que je ne critique pas le fait de ne pas aimer Tintin ; c’est du ressenti subjectif et personne n’as le droit de critiquer cela car le ressenti n’est pas à critiquer.
Ce que je critique c’est cette manière de jeter aux orties tout un pan du cinéma sous un prétexte que je crois fallacieux et relevant d’une idéologie basé sur la critique d’un certain anti-hollywoodisme qui part du principe automatique que tout ce qui sortirait de là bas serait jugé comme automatiquement mauvais et capitaliste.Oui, Hollywood fait de l’argent, énormément d’argent mais le cinéma, est aussi une industrie ! Il n’as pas cette autonomie que possède certains arts (la littérature, par exemple... ;l’architecture, le théâtre et la sculpture nécessitant, souvent, une structure financière).Est ce un mal ? Si c’est pour défendre des créations sincères, pourquoi pas ? Le noir et le blanc n’existe pas et les deux cohabitent pour former le gris : n’est ce pas cela Hollywood ?-
Oui, Hollywood fait de l’argent, énormément d’argent mais le cinéma, est aussi une industrie ! Il n’as pas cette autonomie que possède certains arts (la littérature, par exemple... ;l’architecture, le théâtre et la sculpture nécessitant, souvent, une structure financière).Le cinéma hollywoodien est, effectivement une industrie ; qui a contribué, en grande partie, à tuer le cinéma italien, le cinéma anglais, et tant d’autres productions d’autres pays qui ne relèvent pas de « l’industrie »...Je ne dis pas que tous les films réalisés à Hollywood ne sont que des produits de consommation, mais je parle (vous ne l’avez manifestement pas compris ; ce n’est pourtant pas faute de l’avoir précisé) des blockbusters avec produits dérivés, relevant, comme vous dites, de « cahier de charges », de « public ciblé » ; bref d’objets marketing.Est ce un mal ? Si c’est pour défendre des créations sincères, pourquoi pas ? Le noir et le blanc n’existe pas et les deux cohabitent pour former le gris : n’est ce pas cela Hollywood ?« Si » c’est pour défendre des créations sincères , effectivement ; quel pourcentage ?Quant au « noir et blanc qui n’existent pas » ; ça, je dois dire que c’est une perle que je n’avais jamais lue ; et dont je vous laisse l’entière responsabilité..Nous n’avons pas la même notion du « cinéma » : et vous dénoncez un parti pris anti-hollywoodien, pour tomber dans un autre, inverse, qui ne parle même plus de cinéma...Je vous laisse à vos certitudes péremptoires ; merci de vos « leçons » ! -
Cet article est excellemment juste ! Je dirais même plus ... !
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Ce sujet a priori léger aura donc permis à au moins la moitié des intervenants de poser une fois de plus, une fois encore qu’il existe une machine à abrutir, une usine à crétins qui produit des crétins et donc, qu’il existe de grandes masses de crétins.
Etant entendu qu’il faut et suffit d’énoncer cette assertion pour se situer au-dessus de cette masse de crétins.
Alors que les crétins sont constamment signalés partout, par convois entiers et même dans les familles, je n’ai encore jamais rencontré qui que ce soit se reconnaissant crétin. (Alors que con, oui)
Bizarre
Un des deux ou trois ressorts fondamentaux de toutes les conversations depuis 1960, ressorts qui sont mis à nus quand les protagonistes s’échauffent, quand ils ont épuisé leurs vernis d’argument original, à la seconde minute donc, c’est, avec celui du mythe du fascisme valant godwin depuis peu, avec celui du mythe du racisme, celui du mythe de l’usine à crétins.
S’opposer à quelqu’un autour d’un comptoir conduit automatiquement à être rejeté dans un de ces schèmes repoussoirs.
Avant 1960, il ne fallait surtout pas être éboueur, il ne fallait pas non plus vivre la misère sexuelle des immigrés (expression née du fait qu’on voyait les immigrés maghrébins faire la queue sur les trottoirs de la Goutte d’Or pour une passe à 25 Francs)
Depuis 1960, il ne faut surtout pas être un veau, il ne faut surtout pas être un lobotomisé, un crétin de la télé, un abruti de Coca.
Les méta repoussoirs d’avant 1970 étaient plus concrets, matérialistes. On pouvait donc prouver concrètement qu’on n’était pas dans la fosse, qu’on ne méritait pas l’insulte. (Et plus avant encore, vers 1850, il suffisait de s’habiller bien pour échapper à la fosse, à l’insulte)
Les méta repoussoirs d’après 1970 sont plus abstraits et donc plus pervers car plus personne ne peut repousser l’accusation d’être un crétin-par-endoctrinement (et aussi par méconnaissance). Plus personne ne peut prouver qu’il n’est pas dans la fosse.
Le seul moyen limite pour s’en sortir consiste à hurler plus vite plus fort que c’est notre rival qui est le crétin-idiot-imbécile-ignare-souséQIpé
Jamais, de toute ma vie, je n’ai entendu-vu-lu autant de bruit et jamais ce bruit n’a autant consisté en des insultes.
(Et ce qui est très bizarre au regard de l’Histoire qui ne nous avait pas habitués à ça, c’est que depuis 1960, nous n’insultons jamais plus les Allemands)
Les médias, la télé nous avait indiscutablement endoctrinés pour partie (a rappeler alors que les Romains aussi pratiquaient des messes donc des hystérisations) mais dès le moment où certains vigie-allerteurs ont commencé à dire que nous l’étions (Et les Shadock pompèrent) nous nous sommes mis à nous dénigrer les uns les autres.
Le fonds de commerce du « Les Français sont des veaux » est devenu le plus chéri de tous et il sert d’articulation à mille sortes de discours « Les merdias racontent des conneries et tu les gobes. Moi je vais te révéler la vérité ».
L’hystérie provient du fait que chacun de nous sait qu’il absorbe toujours et inévitablement de la farine animale par quelque trou et que cette absorpsion est considérée comme très mauvaise, très réductrice, très chosifiante, très toxique, très humiliante.
(Je dis absoption alors qu’une partie de ces ersatzs est absorbée, une autre partie est adsorbée, une dernière partie nous glisse dessus)
Tu peux prendre n’importe quel sujet, même de BD et, pif paf, au bout de deux échanges ya déjà le plein de crétins, de veaux, d’attardés mentaux et de mous du bulbe qui est fait.
Le tout étant servi dans un jus à base de « vomi », « chié », « salmigondis »...
Nous ne nous faisons plus confiance.
C’est le règne de la défiance entre enfarinés-enfumés
Pas glop comme ambiance.
Sinon, pour revenir dans le sujet du papier, quelqu’un a dit « Dans ce Tintin de Spielberg on se sent dans un jeu vidéo qui avance tout seul ».
Je ressens la même chose et assez fortement ;
Mais au fond, ça fait déjà un moment que je ressens ça. (les Indiana Jones, les Jurassic park aussi donnent cette impression que tout étant écrit d’avance, il n’y a plus qu’à accélérer le jeu)
Et dans 100% des BD, il y avait comme un déroulement inéluctable des situations.
Et seulement une partie des livres écrits proposent des histoires comportant des hiatus, des interruptions, des pauses, des hésitations, des blocages, des tentatives avortées.
La seule différence alors entre les supports papiers (écrits et dessinés) et le cinéma c’est que dans ce dernier média, la vitesse de la musique est beaucoup plus nettement et fortement imposée.
Quelqu’un l’a dit ici, il y a une telle rapidité de succession de scènes et d’exploits que le spectateur est hyper passif comme dans un grand 8. Il est secoué à une telle cadence qu’il ne peut plus réfléchir.
Dans les supports papiers, même si l’auteur enchâine des scènes fortes à un rythme rapide, le lecteur peut prendre son temps et faire une pause sur chacune d’elle. Au cinéma d’action c’est impossible.
Le cinéma d’action, surtout américain me donne régulièrement l’impression qu’il est conçu pour servir sert de rampe de lancement, de décor ou de thème à un prochain manège rapide de chez Disney
Mais bon, dans cinéma d’action il y a « action ». Celui qui va voir un film d’action ne cherche pas à voir Le Rayon vert. Il veut du grand 8.
On peut juste s’interroger sur le phénomène de la spécialisation des films, donc des genres. Etait-il fatal, indispensable qu’au cinéma comme au théâtre, comme dans la littérature, qu’il y eût des genres ? La vraie vie n’est pas un genre alors pourquoi ses représentations et images sont-elles divisées en genres ? Pourquoi ce triage artificiel et exagéré ?
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« Le cinéma hollywoodien est, effectivement une industrie ; qui a contribué, en grande partie, à tuer le cinéma italien, le cinéma anglais, et tant d’autres productions d’autres pays qui ne relèvent pas de »l’industrie« ... »Hein ?!!! Mais, le cinéma Italien était l’un des cinémas les plus industriels du 20eme siècle : ne serait ce que tout les films d’exploitations surfant sur les modes du western spagetthis (Sergio Martino, Sergio Corbucci...), du film d’horreur (Bruno Mattéi, Lamberto Bava...) et moult autres genres.Ce qui est incroyable c’était cette énergie ou les films commerciaux (pas tous mauvais) se mêlait au film d’auteur pour, la plupart du temps, ne faire qu’un (« Suspiria » de Dario Argento ou le scénario inepte et les acteurs à côté de la plaque ne parviennent pas à faire oublier les expérimentations visuelles baroque et la musique hallucinante des Goblins).Dire que le cinéma américain à tué le cinéma européen...je, quelle connerie !Même Wikipédia le sait...D’ailleurs, quelques pages de ce site, parfois utile et bien foutu, afin de démontrer que vous ne savez pas ce que vous dites :« Si » c’est pour défendre des créations sincères , effectivement ; quel pourcentage ?«Je vous invite à lire »Histoire du Cinéma Français de Jean Colas qui consacre une partie de son livre (petit, rapide à lire et pas mal fait pour débuter) à dire que, par rapport au nombre de films produit chaque année en France, seule une petite partie est sortie du lot en pouvant prétendre au statut de films important.Ceci s’applique à tout les cinémas (je suis désolé) et il suffit de voir les productions italiennes des années 1960 (avant et après, aussi...) pour voir que les Fellini et les Visconti ne constituaient qu’une petite partie de la forêt.Et puis, c’est génial : vous avez esquivez tout les réalisateurs hollywoodiens que je vous ait étalé pour me dire à nouveau qu’au final, peu de film était intéressant.Voilà, je constate que vous ne m’avez pas cité de source et, à ce que je vois, il me semble que vous êtes journaliste.Dommage que ce soit un jeune con comme moi qui parle en argumentant mais je crois que c’est mal vu en ces lieux...Bisou-
Ok tonton : t’as raison, tu sais tout, t’as tout compris : t’es un cador en cinéma.
Ne change rien. -
A ton service ma poule et toujours présent pour apporter ma contribution modeste à ce site et à faire la grosse donneuse de leçon à ceux qui se permettent de dire n’importe quoi sans donner ni source ni connaissance tout en se permettant de rabrouer le petit connard qui tente tant bien que mal de partager ses maigres savoirs sans donner dans la pause « anti-captialistesataniquehollywoodetcetc »
Mais j’attends toujours des contre-arguments de votre part avec moult choses nouvelles et sources venant.Enfin, un peu de combativité que diable ! Je ne suis pas contre l’idée que l’on me mettre à l’amande.Tient, je vais faire un premier pas : Oui Spielberg à fait quelques mauvais films. Oui Hollywood est composé en grande partie d’opportuniste et de vendu (mais pas la france, ah non, pas touche au sacro-saint cinéma Français qui est exempt de tout défaut) -
Mes excuses pour les fautes d’orthographes et autres terminaisons foireuses.
-
« »« »
Enfin, un peu de combativité que diable ! Je ne suis pas contre l’idée que l’on me mettre à l’amande. « »« »
Whahhiii j’aime cette éthique dueliste à la Cyrano. Voilà qui est vraiment honnête et viril !
(amende mise pour amande) -
« »« » Mes excuses pour les fautes d’orthographes et autres terminaisons foireuses. « »"
Peu importe, vous livrez du fond et du fonds, c’est ça qui est précieux. -
Pour dire autant de conneries ; et sur le cinéma italien, et silence sur le cinéma anglais, pour accumuler tant d’amalgames sur les réalisateurs de tous les pays, englobés dans le cinéma hollywoodien, pour avoir systématiquement occulté la différence entre blockbusters et films US en général, pour avoir cité comme « grands films » tant de productions insipides, de films qui resteront totalement anonymes, pour l’ensemble de la position de donneur de leçons d’un qui croit tout savoir, qui mélange tout et n’importe quoi, où peut-il être question d’un « duel » ?
T’es un cador, mec : à ce niveau, personne ne peut lutter...Je te laisse avec ton Spielberg, tes Toy Stories, tes empilements, et ta dévotion au marketing US ; on joue pas dans la même cour...Repasse toi Tine-tine en boucle, et fais gaffe à la 3D : les lunettes à la longue, ça fatigue...Bon vent. -
J’adore les amandes (ceci expliquant cela^^)
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Je suis loin de n’avoir cité que Toy Story et les films de Spielberg.
Je vais tenter une autre tactique basé sur la non agression (allez, je l’aime bien, moi, cette conversation et j’avoue que je puise énormément de plaisir à converser avec quelqu’un qui n’est pas d’accord avec moi : c’est tellement plus amusant ! Enterrons le calumet de la paix, fumons la hache de guerre à moins que ce ne soit l’inverse.)Qu’est ce que pour toi un blockbuster ? Qu’est ce pour toi un film U.SJe crois que si j’arrivais à entrer dans ta manière de départager les deux, j’y arriverais.Pense tu qu’il est possible que deux conceptions en apparence opposé puissent se mélanger ?Le cinéma italien n’as t-il pas été un grand vivier d’industrie (Dino de Laurentiis n’as t-il point produit David Lynch et Fellini tout en produisant des films tels que « Conan Le Barbare », que j’adore, et d’autres films bien plus mauvais ?) ?Ne peut-on pas aimer ce qui relève d’un cinéma dit de divertissement et un cinéma dit d’auteur ?Les deux sont-ils incompatibles ? Si oui, pourquoi ?Si non, cite moi des exemples ?J’aimerais en savoir plus sur ce que tu penses de la situation et je promet de répondre sans agression aucune (juste avec des arguments auxquels je crois agrémenté des sources que je connais) -
e suis loin de n’avoir cité que Toy Story et les films de Spielberg.
Je vais tenter une autre tactique basé sur la non agression (allez, je l’aime bien, moi, cette conversation et j’avoue que je puise énormément de plaisir à converser avec quelqu’un qui n’est pas d’accord avec moi : c’est tellement plus amusant ! Enterrons le calumet de la paix, fumons la hache de guerre à moins que ce ne soit l’inverse.)Qu’est ce que pour toi un blockbuster ? Qu’est ce pour toi un film U.SJe crois que si j’arrivais à entrer dans ta manière de départager les deux, j’y arriverais.Pense tu qu’il est possible que deux conceptions en apparence opposé puissent se mélanger ?Le cinéma italien n’as t-il pas été un grand vivier d’industrie (Dino de Laurentiis n’as t-il point produit David Lynch et Fellini tout en produisant des films tels que « Conan Le Barbare », que j’adore, et d’autres films bien plus mauvais ?) ?Ne peut-on pas aimer ce qui relève d’un cinéma dit de divertissement et un cinéma dit d’auteur ?Les deux sont-ils incompatibles ? Si oui, pourquoi ?Si non, cite moi des exemples ?J’aimerais en savoir plus sur ce que tu penses de la situation et je promet de répondre sans agression aucune (juste avec des arguments auxquels je crois agrémenté des sources que je connais)Je voudrais rajouter que je ne trouve pas ce « Tintin » parfait (la partoche de Williams est décevante et inodore ! Ce qui est un comble pour un génie de sa trempe !)Une dernière chose que je voudrais te dire sans haine ni sentiment négatif : c’est dommage que tu m’assimiles à ce que tu méprises dans le cinéma. Je ne pense pas avoir fait l’éloge du marketing (qui n’est pas l’apanage des US. Regarde les pubs qu’on se tape pour des films comme « La guerre des boutons » ou pour « Bienvenue à Bord ») ni avoir dit que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.C’est dommage d’arrêter une discussion. Je te passes des arguments avec des sources, des liens, des titres de livres...etc et tu me renvoies dans les cordes. Je pense que c’est dommage. -
Je me suis bien amusé à vous lire.
Tout y est passé. Sauf le cinéma muet.
Je suis très curieux de voir ce que donnera « The artist ».
Mais je dévie comme vous.
Et dire qu’on parlait de Tintin et de cinéma en 3D.
La 3D est complètement passée au bleu.
Elle a encore tout à démontrer.
Elle oblige encore de porter des lunettes pour en ressentir les effets.
Allez @+ et commencez à rêver.
-
J’ai oublié de parler du cinéma anglais :
Les fameux quotas quickties produit en masse afin concurrencer le cinéma de hollywood. D’insipides cinéastes comme Powell ou Hitchcock y ont travaillé.Pour remettre la chose dans son contexte : hollywood résulte de l’exil d’indépendants qui fuyaient l’hégémonie cinématographique française qui, par le biais de Pathé (par exemple) écrasait tout sur son passage.Les choses ont bien changé, depuis^^Korda et la « London Films » ont eu un rythme de production industriel sans oublier de produire quelques chefs d’oeuvre comme « La Vie Privé d’Henry VIII » (réalisé par Korda) ou « Le Troisième Homme » de Carol Reed...Le cinéma de la Hammer qui inspira énormément de cinéastes tels Roger Corman ou Tim BurtonLa série des James Bond dont le succès n’empêcha point un free cinéma salvateur de remettre le cinéma anglais au niveau des plus grands !Sans compter les cinéastes étranger (Truffaut, Losey...) tourner des films en Angleterre...David Lean... ;blabla....Les Monthy Python...Mister Bean....Stanley Kubrick....John Boorman (qui fit des chefs -d’oeuvre, tel « Le Point de non Retour » à Hollywood et revint en Angleterre pour des films de qualité tels « Le Général » ou « Hope and Glory »)..Enfin, je vais pas passer ma vie à faire du name dropping pour convaincre que le cinéma anglais s’est concrètement porté comme un charme (et qui se porte toujours bien)Je pourrais parler du cinéma espagnol qui à eu énormément de mal à exister jusqu’à la Movida (malgré quelques perles de réalisateurs comme Narcisso Ines Serrador et le biseux Jess Franco qui, après avoir mis en scène des scénarios de Jean Claude Carrière, se mit à enchaîner les films d’exploitations souvent mauvais...des fois de très bonnes factures) et Almodovar.Aujourd’hui, le ciné fantastique espagnol de (très haute) qualité prospère et fait l’envie de nombreuses nations du cinéma...Le cinéma hollandais à été inexistant jusqu’à Paul Verhoeven (« Turkish Delight », « Katie Tippel » « Spetters », « La Chair et le Sang ») qui finit par partir à Hollywood pour le dynamiter de l’intérieur (avec des films faussement simpliste comme « Robocop » ou « Starship Troopers » qui, en plus d’êtres d’excellent films de genre, sont des brûlots rageurs contre la société actuelle et l’aliénation de l’être humain dans un monde conformiste (« Turkish Delight », en Hollande et « Starship Troopers » aux USA le montrent)Bon, bref...En tout cas, si certain(e)s n’ayant peut-être pas vu tout les films que j’ai cité sont intéressé, je vous conseille vivement d’y jeter un oeil ! -
@tangoche
Hitchcock et Powell, d’insipides cinéastes, j’espère que c’est du troisième degré. -
A propos du cinéma commercial et du cinéma d’auteur, le grand critique français Michel Ciment a écrit ceci il y a une vingtaine d’années :
« Le problème est qu’un cinéma de pointe n’a jamais existé sans un fort cinéma populaire (cf. l’Italie dans le passé) et que l’opposition commercial / artistique est la source des pires erreurs de jugement. » -
Bonjour,
J’écris car je trouve navrant les commentaires négatifs de certains, surtout ceux qui touchent au « physique » du réalisateur (lourdaud Spielberg - incroyable quand on voit sa vie et son oeuvre) ou à ceux qui se font les défenseurs du classicisme ou de l’esprit Hergé.
J’aime beaucoup ceux aussi qui commencent par « Et pourquoi c’est pas Disney, et pourquoi c’est pas un studio européen, etc ». Pourquoi, on le sait : vous n’avez qu’à tenter de monter un tel projet pour que nous regardions un peu et critiquions).
De mon côté, je pense que j’irai voir ce film car je trouve remarquable cette restitution de la réalité et de l’univers de Tintin. Oui, c’est nouveau, c’est trop coloré, trop clair, trop caricatural, etc (Ca me fait sourire car je parie que les remarques lors du passage du film muet au parlant, du noir et blanc à la couleur, de l’art classique à l’impressionisme, etc ont été du même acabit). Peut-être. En revanche, c’est une tentative que j’attendais depuis longtemps car je n’avais jamais accroché avec les dessins animés TV et les films des années 70. Car oui, au delà de relire pour la énième fois mes albums, j’aime que l’univers se développe sous une autre forme.
Que ceux qui sont allés voir gratuitement ce film, en raison de leur statut de journaliste ou critique, puisse être critique de façon équillibrée. Ceux qui critiquent de fait et en regardant la bande-annonce devraient aussi s’exprimer sur des romans, à partir du résumé de 4e de couverture, ou sur un artiste, à partir d’une compilation.
L’intérêt d’ailleurs est qu’entre ce « dialogue » sur ce site et le film de Spielberg, seul restera ce film d’animation. Que vous n’aimiez pas, dîtes pourquoi. Que d’autres puissent aimer, heureusement que chacun est libre dans ses goûts et ses décisions.
Soyez adultes effectivement pour parler des sparadraps sur le nez, du manque de « finesse » d’un scénario (mais bon, le passage du roman ou de la BD au cinéma souffre de cette contrainte). Mais de grâce, nous n’avons qu’une vie : soyez un peu enfant pour vous émerveiller sur ce que l’on peut faire aujourd’hui.
Il y a déjà suffisamment de nouvelles tragiques et sinistres pour que cette iniatitive déclenche des critiques aussi amères et fielleuses. -
Pour Hitchcock et Powell : c’est même du millième degrés étant donné qu’ils font partie de mes 100 réalisateurs préférés^^
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Et oui, je considère Toy Story 3 comme un bijou de mise en scène : désolé.
Mais j’ai cité pleins d’autres films et, comme par hasard, vous prenez celui dont le nom (rien que le 3 du titre) est le plus susceptibles d’être proche de votre vision fantasmatique de la grosse machinerie hollywoodienne (dont je ne nie pas l’existence).« Perdita Durango » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Perdita_Durango) est un film dit « indépendant » produit, en partie par des studio mexicain par un réalisateur espagnol lancé par Pedro Almodovar et qui, aujourd’hui est considéré comme l’un des grands contestataires européens sur le plan cinématographique (il réalise en Europe, excepté le premier film cité).Je vous conseille « La Balade Triste de Trompeta » (fait en espagne qui est un excellent film : http://www.youtube.com/watch?v=AoxYrfco0bg)« Hustle et Flow » et « Blake Snake Moan » de Brewer s’inscrivent dans la tendance du cinéma « indi » que vous semblez tant aimer..M’enfin vous n’avez même pas lu mon passage sur le ciné indépendant américain affilié aux majors ni même jeté le moindre coup d’oeil sur la liste (nombreuse) des quelques réalisateurs américain ayant évolué dans Hollywood.En fait, je me demande si vous avez vu la moitié des films que j’ai cité.-
Comme grand film, je mettrai aussi « Mysterious Skin » de Gregg Araki
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Et je ne parle que du cinéma nord-américains
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J’ai été le voir avec ma fille hier, j’ai vraiment apprécié. Bien sure ce n’est pas la même chose que la BD.
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Whaiii, Salmon, vous ressemblez à Tintin !
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Tous mes remerciements à Tantoche pour ses livraisons et références très intéressantes et authentiquement cinéphiliques
J’ai toujours été surpris que sur ce site, il y ait beaucoup de gens qui font du vent en ressassant des lieux communs en manière de grincheux mais très peu d’érudits tels Lagorce, Taupo, Tantoche. J’ai remarqué que sur des sites spécialisés, par exemple de bagnole, et dans chacun d’eux sur divers sujets, il y a une proportion plus forte de pointures. Tout se passe comme si AVox réunissait des spécialistes de la posture, des imposteurs, des BHL en herbe.-
tu nous fait chier tintin
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Bon ... j’ai été voir quelques extraits sur la toile ... : = R I D I C U L E
Même Tintin a l’air d’un enfant ... Si on commence par ce navet pompeux ... on aura du mal à apprécier les vrais Tintin.
Il n’y a pas plus éloigné du vrai Tintin que ce film ... si on peut appeler ce truc film.
J’ai jamais apprécié les films de Spielberg à part quelques trucs à ses débuts ... mais là, c’est le fond.
Pire ... il risque (s’il gagne bcp d’argent avec celui-là) ... d’en faire d’autres ... peut être toute la collection Tintin ...
Mon Dieu !!!-
Le film commence de manière très intéressante : sur le marché au puce qui ouvre « Le Secret de La Licorne »
Tintin, dont le visage n’est pas cadré, se fait tirer le portrait par un peintre dont le visage est calqué sur celui de Hergé.Ce peintre, donc, tend le portrait au héros (dont nous ne voyons pas toujours le visage) et dit, en gros : « Voilà, tel que je vous vois »Le portrait est une réplique de Tintin tel qu’il était dessiné par Hergé.Cut. Nous voyons le visage du héros face au portrait.Je ne sais pas mais c’est clair comme note d’intention : vous n’aurez pas une réplique mais une vision, un point de vue de la bdVoilà, après on aime, on déteste...je peux vous dire que les adaptations françaises étaient calamiteuse et que Hergé admirait le cinéma de Spielberg (il à autorisé ce dernier à adapter ses bandes-dessinés et l’as même encouragé)Ouf ! -
Je ne sais pas ce qu’Hergé avait fait avec Spielberg (qui à l’époque de la mort d’Hergé ... n’avait il me semble pas atteint le niveau de célébrité qu’il a à présent) ...
Mais je peux dire un truc ... si Hergé était là, il n’accepterait pas ça !!!
C’est un Tintin sans âme ... juste du Spielberg pour enfants ... heu ... et même un peu plus !
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A l’époque de la rencontre, Spielberg était déjà extrêmement célèbre pour avoir torche des films comme « Les Dents de la Mer », « Rencontre du troisième type », « 1941 » et « E.T »
N’importe quelle biographie officieuse ou officielle de Spielberg ou Hergé qui est un tant soi peu complète parle des conversations (surtout téléphonique. Je ne sais pas si ils se sont vu face à face) entre les deux artistes.Il est également chose connue et avéré que Hergé admirait le cinéma de tonton Steven.Là, pour le coup, si tu ne me crois pas, vérifie.Mais quitte à faire l’empaffé et à abuser de l’argument d’autorité : Kubrick admirait également le cinéma de Spielberg (admiration réciproque) à tel point qu’il lui as donné son script sur « AI ».Donc...bon« Bon ... j’ai été voir quelques extraits sur la toile .. »Cela veut tout dire : ça me rappelle une discussion avec un étudiant en cinéma qui s’est amusé à dénigré Spielberg. J’ai finis par comprendre qu’il n’avais vu aucun de ses films. Ce qu’il reconnaissait avant de finir par un candide : « Oui...bon...mais Jean-Luc-Godard n’aime pas Spielberg, donc....etc »Voilà.J’ai la faiblesse extrême de regarder le film avant de le juger et il ne me viendrait pas à l’idée, par exemple, de jeter aux gémonies un cinéaste dont je ne connais pas (ou mal) l’oeuvre. -
Par tangoche (xxx.xxx.xxx.224) 31 octobre 21:20A l’époque de la rencontre, Spielberg était déjà extrêmement célèbre pour avoir torche des films comme « Les Dents de la Mer », « Rencontre du troisième type », « 1941 » et « E.T »
Quatre navets !
Les dents de la mer ; du mauvais cinéma d’horreur/gore, faisant appel aux pulsions primitives, d’une façon lourdingue
1941 ; un nanar irregardable
E.T. : une fable bêtasse pour enfants attardés
Rencontres du IIIème type ; désopilant au IIIème degré, pour l’espèce de tas de matière vaguement fécale comme symbole prémonitoire du lieu de la rencontre, et le numéro de David Guetta joué par Truffaut, pour « parler » aux extra-terrestres : hilarant !
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Gore, « Les Dents de la Mer » alors que c’est un film qui joue en permanence sur le hors-champs ?
Pour « 1941 », je suis assez d’accord...c’est quand même pas génial/Pour les deux autres films....bon, je pourrais vous étaler des tartines sur la mise en scène hallucinante et sensitive de ces deux films mais bon...je pense pas que ça fera échos en ces lieux... -
Par tangoche (xxx.xxx.xxx.224) 1er novembre 14:45Pour les deux autres films....bon, je pourrais vous étaler des tartines sur la mise en scène hallucinante et sensitive de ces deux filmsSi, si ; allez-y ; qu’on rigole ! -
ouuwaaouuh !!!!
c’est la 7° compagnie au clair de lune, ici !!
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Bonsoir à tous,
Une intervention plus particulièrement destinée à Sysiphe :
Cher Sisyphe,
sincèrement vous êtes un de mes contributeurs préférés sur agoravox. Je partage souvent vos opinions, même si je les trouve parfois très musclées. Mais bon...
Cela a été un grande surprise de découvrir en vous un tintinophile. Tintin est belge et sent beaucoup l’eau bénite de la bourgeoisie bruxelloise, ce qui ne collait pas directement au profil de vos interventions. J’étais un grand amateur de BD dans ma jeunesse, et mes étagères IKEA ploient encore sous le fardeau de mes collections passées. N’y trône qu’un seul tintin, « Tintin au pays des Soviets ». Une réédition, hélas...
J’ai écrit ailleurs mon opinion de Tintin et d’Hergé, qui sont plus sentimentales qu’artistiques. Je ne nie pas d’ailleurs l’impact majeur de cet auteur sur le neuvième art francophone. J’aime bien Tintin, sans en être un aficionado, mais reconnaît volontiers à Hergé tout le génie créatif que vous voudrez lui attribuer.
Mais j’aime bien aussi Spielberg, qui tout comme Hergé, a imprimé un courant puissant au sein de son art, a influencé pour ne pas dire fait bifurquer une industrie entière, tout en gardant en tête une espèce de moralisme naïf qui le pousse à toujours peindre la victoire du bien contre le mal. Spielberg ne correspond pas dans ma tête au metteur en scène par excellence, loin s’en faut, mais il a su renouveler le cinéma populaire, sous une forme particulièrment efficace et toujours éthique : le bien ne triomphe pas toujours, mais vaut toujours mieux que le mal. Au fond, Spielberg et Hergé, ce sont deux boy scouts attardés.
Je n’ai pas vu le film, mais me réjouis de le voir. Non pas parce que j’y retrouverai l’émerveillement de mon enfance, mais parce que je pourrai partager ce moment avec mes enfants, nourris de mangas et de séries télévisées. Je n’estime pas leur art moindre que le mien, mais simplement, ce dessin animé fera raccord avec le passé, et les poussera peut-être à s’intéresser aux tonnes de bouquins qui prennent la poussière sur mes rayons abandonnés.
Je ne savais pas que Tournesol avait été évincé. Quel dommage. Ils ont du longuement hésiter avant de prendre cette décision...
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Merci Bluebeer de remettre les pendules à l’heure.
A une période de changement d’heure, c’était pas mal.
Sisyphe est ce qu’il est.
Un adorateur d’un type de cinéma.
Quelqu’un d’autre aimera un autre genre.
Le cinéma suit souvent un livre.
On ne sait plus lire un livre trop long aujourd’hui.
« Dis-moi ce que lis, je te dirai ce dont tu rêves », ai-je écrit récemment.
A la recherche de ce qui fait un bestseller.
C’est jamais gagné d’avance, que ce soit par écrit ou par l’image.
Alors, quand c’est un challenge en plus, cela dépasse l’entendement. -
Sinon, quelqu’un à une réelle argumentation à part « g vu dé extrais, c nule » ou « Spielberg c çatan é olywoud cay le male » ?
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Vous n’avez pas lu l’article ?
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Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre la version Spielberg de « On a marché sur la lune » ; avec la rencontre sur le sol lunaire de Tintin avec E.T. et des 2 Dupondt avec le 3ème type !
Le seul suspense étant .... quel acteur va-t-il être choisi pour jouer E.T. en « performance capture » ?-
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Pas tant que vous ; avec les « tartines sur la mise en scène hallucinante et sensitive » de E.T. et des "Rencontres du IIIème type !!
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Un esprit mal tourné pourrait prendre vos smileys comme des insultes ou un foutage de gueule....
Très bien : tout d’abord, je vous invite à lire cette analyse sur « Les Dents de la Mer » qui parle du hors-champs et du son comme vecteur des émotions et outil de suspens :E.T : Article intéressant avec analyse de la mise en scène et de la symbolique qui montre que le film, loin d’être la guimauve que beaucoup voient avec condescendance, est en réalité un constat désabusé sur le monde des adultesArticles sur « Munich » qui est tout sauf une oeuvre enfantine et candide :Analyse étalé sur plusieurs pages de l’oeuvre de Spielberg :Je sais que je ne serais point prophète en ces lieux mais si ne serait qu’une seule personne, je dis bien une seule, se penche avec assiduité sur ça et à envie de revoir des films de Spielberg, je pourrais mourir heureux (enfin, pas tout de suite, hein ?)Voili, voilou. -
Oui, oui... beaucoup d’exégèse sur la forme, mais sur le fond ?
Bah.... rien de dit, parce que si peu à dire....Spielberg a fait quelques bons films « sérieux » ; la Liste de Schindler, Munich.... et quelques bons films d’aventure ; Le premier Indiana Jones, quelques parties du second....En revanche, combien de nanars infantilisants, pleurnichards, guimauve, ou pseudo science-fictionnesques, dont le sommet du ridicule est, effectivement atteint par les « Rencontres du IIIème type ».Pour en revenir au sujet de l’article (qui énonce ses arguments très clairement, et auxquels je ne vous ai pas lu répondre), je suis entièrement d’accord avec l’auteur ; ce produit marketing lourdingue n’a rien à voir avec Tintin (le ridicule étant atteint lors de cette espèce de « bataille de grues » grotesque et hors sujet, ou encore dans le duel maritime, avec l’accrochage des bateaux par leurs mâts... mon dieu.....) ; c’est un gros blockbuster US pour produits dérivés et enfants de moins de 6 ans, qui est une mauvaise parodie de l’univers d’Hergé ; sans son humour, son sens de l’ellipse, son efficacité linéaire du récit, son univers cohérent...Un mauvais film de Spielberg ; qui ne sera pas le premier, et, je le crains, hélas, pas le dernier non plus...Maintenant, si Spielberg est pour vous une idole intouchable, ce n’est que mon avis.... qui vaut largement le votre...A bon entendeur... -
@ Sam turlupine
oui, effectivement, « le duel maritime, avec l’accrochage des bateaux par leurs mâts » (entre autres) est une daube sans nom. Pire : ce que serait le rajout de d’un peinturlureur sur le sourire de la Joconde, un ’fioriture’ de DJ sur la neuvième symphonie.
Pour enfants de moins de 6 ans ? Même pas ! Ils ne ’méritent’ pas ça !
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Tintin qui construit des hélices avec un canif’, qui bat un ours à main nue, qui manque de se faire pendre, concasser, transformé en steak-haché, brûlé vif, manger par des crocodiles, assassinés par des trafiquants d’opium....etc.
Non, Tintin n’accumule pas les morceaux de bravoure improbable mais on me dira que « Non, mais attends, c’est fait avec une ligne claire (argument sortis par les mecs qui défoncent le film et qui est surement sorti des articles de presses »...moui....ok. -
Analyse d’une scène de « Munich » qui contredit la chose admit que Spielberg à une vision idéaliste et naive de la famille :
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Le lien n’as pas l’air de fonctionner ;...
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Cet article est très excessif. D’après l’auteur rien n’est bon et tout est à jeter dans ce film. Ce qui, pour l’ avoir vu, est totalement inexact. L’excès, l’outrance des propos et le manque de nuance enlèvent à mon avis toute valeur à cet article dont l’ auteur n’avait manfestement d’autre but que de vider son fiel ou de faire de la provocation.
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Comme la plupart des commentaires qui chient sur un mec sans avoir vu ne serait ce qu’un dixième de ses film ou sans avoir ne serait ce qu’un argument d’ordre analytique ou cinématographique.
Steven Spielberg considéré, en 2011, comme un réalisateur pour mioche (le mépris dans la manière dont c’est dit....« Le Roi et L’oiseau » est également un film qui peut aller au enfants et c’est l’un des dix chef d’oeuvre du cinéma français, donc bon...) c’est quand même ignorer ses épisodes de la quatrième dimension, Duel, Sugarland Express, Le Terminal, Arrête moi si tu peux, Munich (dont la fin hyper nihiliste laisse un personnage principal traumatisé et totalement perdu)....Une haine incompréhensible, vraiment...Puis, merde, en quoi ses films dit pour enfant seraient mauvais ? (à part dire que c’est hollywood et que c’est « niais » ?) -
Au vu du consensus mou et de l’esprit à la « ferme t’as gueule, t’as tort », au vu de ces lieux ou la discussion et l’esprit de débat n’ont, me semble t-il, pas droit de cité.
Au vu du mépris et de l’immaturité qui semble régner en ces lieux ou le rôle du Torqueimada semble être très prisé.Pour l’absence d’argument d’un article sans culture ni nuance à part la nuance du « je suis le gardien sacré de l’esprit de Hergé » (même si celui ci avait donné son accord à Spielberg pour une adaptation après avoir vu et adoré ses films...si, si !)Bref, on va pas pinailler cent sept ans, nom de Dieu ! Je me casse^^Bien à vous-
Merci Tangoche,
Merci et bravo d’avoir tenu tête avec tant d’obstination et de verve à ce flot de lieux communs et de méconnaissance du cinéma. Oui, je vous remercie et j’ai bien envie de te tutoyer tant j’aurais aimé écrire chacun de tes mots. Laisse les mépriser le cinéma de Dante, Corman et autres. Le sujet leur importe plus que la forme. Le cinéma ne les intéresse pas. Merci Tangoche, la réaction de Sisyphe (dont le pseudo à lui seul est un gage de modestie) est ta victoire. Je n’ai pas vu Tintin, mais vu ce qu’écrivent ses détracteurs, j’y cours demain.
Tangoche, si tu étais une femme....-
Je ne suis pas totalement d’ accord avec l’ article Le personnage est hyper beau et révèle les fantasmes de mon enfance, un léger malaise sur l’ ensemble, et surtout le gros nez des personnages, sauf Tintin heureusement.Film captivant du début a la fin.
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Cela me rappel un peu le film « Danse avec Milou » mais je peux me tromper !
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Bonjour
Donc on peut conclure que ceux qui aiment Tintin (BD) n’iront pas voir le film et ceux qui n’aiment pas Tintin (dont moi) n’iront pas voir le film !
Seul ceux qui aiment la 3D (pas moi) iront voir le film !
Radix
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Comment ne pas être à 100% d’accord avec ce qui vient d’être dit par tangoche.. Quelqu’un qui visiblement sait de quoi il parle, qui s’exprime simplement, précisement, et qui enrichit son point de vue par de nombreuses références pertinentes et intéressantes.
D’autres ne peuvent effectivement pas se vanter de posséder les mêmes ... Et pour tenter de sauver la face, adopter une attitude condescendante n’est sans doute pas la meilleure solution.
En ce qui concerne ce Tintin, il me tarde d’aller le voir.
Si cette adaptation permet, à ne serait-ce qu’une seule personne de découvrir l’oeuvre d’Hergé (et notamment aux Etats-Unis ou le personnage est assez méconnu), alors ce film aura été une réussite !
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Spielberg vient de découvrir que les acteurs de synthèse sont aussi efficaces que les vrais, mais il reviennent moins cher et sont bien plus obéissants. Dans 5 ans tout le monde pourra faire un film du genre avec les outils open source.
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