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Lucas Matheron

Lucas Matheron

Français d'origine et résident au Brésil depuis 1985, je suis traducteur indépendant dans ces deux langues.
Écologiste, j'ai participé de plusieurs organisations sociales et dirigé quelques projets d'organisation sociale et d'éducation à l'environnement dans l'État de Bahia.
Depuis 1999, je fais partie du réseau Aliança RECOS (Redes de Cooperação Comunitária Sem Fronteiras) dont je suis coordinateur de communication pour les pays francophones.
Je fais aussi partie du groupe Alerte France Brésil sur Facebook qui réunit Brésiliens expatriés et Français autour de la résistance au coup d'État de 2016.

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  • Premier article le 08/12/2006
  • Modérateur depuis le 29/09/2014
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Derniers commentaires



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 4 septembre 2018 15:29

    @Hervé Hum
    Merci pour cette synthèse édifiante de ce qu’est notre monde, notre bien triste monde.


    Bien sûr, le portrait de cette hiérarchie sociale n’est qu’une construction qui nous est imposée depuis des millénaires et qui, malheureusement et sans jouer la carte pessimiste, je ne vois pas proche de disparaître. La recrudescence des « églises » et autres sectes est bien lá pour nous montrer que les brebis du seigneur, à quelques exceptions près, sont encore bien immatures et irresponsables.

    Je lisais récemment que dans un monde de plus de 7 milliards d’être humains, les quelques 500 millions d’anarchistes déclarés n’étaient pas encore prêts à renverser l’ordre des choses. Je n’ai pas vérifié, mais j’ai trouvé 500 millions un chiffre assez flatteur et encourageant.

    Hélas, les peuples dans leur ensemble ne sont pas prêts à se prendre en main, à s’auto-réguler et s’auto-discipliner dans une société sans autre règle que l’altérité. C’est ce que je soulignais en écrivant la phrase que vous citez, et je rebondis sur un questionnement de Nicolas Hulot : « La société est-elle prête à assumer le changement ? Est-elle prête à descendre dans la rue pour soutenir ce changement ? »
    Et la réponse est : Non !

    Mais pour rester dans le cadre du Brésil, je ne crois sincèrement pas qu’il eut été possible à Lula de gouverner et d’imposer les réformes qu’il a résussi à « négocier » (ça me hérisse de penser qu’on doive « négocier » le sort des misérables, mais bon...) les programmes sociaux qu’il a mis en place durant son gouvernement, sans s’accomoder de la structure sociétale en vigueur. Le peuple n’y est pas préparé, ni politiquement, ni intellectuellement, ni idéologiquement.


    J’espère qu’on y viendra, et je vous remercie d’enrichir ce débat.


  • Lucas Matheron Lucas Matheron 4 septembre 2018 00:55

    @Hervé Hum

    « Ce n’est pas en changeant de mot qu’on change de condition sociale »

    Tout à fait, est c’est bien d’esclavage qu’il s’agit et il existe des organisations en rapport avec l’OIT qui dénoncent et on découvre de temps à autres des gens qui sont pour ainsi dire « prisonniers » parce que non payés, mal nourris et vivant dans des conditions insalubres.
    Le problème est que dans un pays 17 fois grand comme la France, il existe des étendues immenses, sans routes, apparemment inaccessibles, qui ne finissent par être découvertes que par voie aérienne ou par satellite. Généralement on rencontre ce genre de situation dans des exploitations forestières, pour le bois, d’abord, puis pour le charbon de bois qui alimente la sidérurgie.

    Ce n’est pas une majorité, fort heureusement, mais c’est encore trop fréquent.




  • Lucas Matheron Lucas Matheron 4 septembre 2018 00:40

    @Hervé Hum
    « l’Amérique du Sud est encore en retard de formatage des cogito »


    Je ne saurais généraliser, mais c’est exact pour le Brésil. Il faut dire que 21 ans de dictature militaire (1964-85) avec censure et décomposition du système scolaire n’a pas arrangé les choses. La superficialité était de mise au temps des militaires.
    Bien sûr, il y a la deuxième partie du problème avec le transfert des modèles, d’enseignement et de société, la mondialisation accélérant et amplifiant ce transfert.
    Malgré tout, j’ai pu constater que les 12 ans du PT au pouvoir avaient permis une réflexion identitaire assez marquée, ce qui a contribué à déplaire à l’élite passéiste dont je parle dans un autre commentaire qui ne jure que par Miami (le must pour y avoir sa résidence secondaire) les vacances à Orlando avec les enfants et des échappées friponnes à Las Vegas pour s’offrir du rêve. Le ’vieux continent’ est bien entendu un passage obligé, car il est chic de connaître la véritable Fontaine de Trevi, Montmartre et le Tower Bridge.

    Quant à la « création de richesse », on est hélas bien dans la même vision mercantile avec la même logique de marché qui prédomine au sein de l’élite économique et politique. Une critique d’ailleurs au gouvernement Lula et Dilma, mais est-il possible de faire sans cette élite ?

    Merci pour votre commentaire. 



  • Lucas Matheron Lucas Matheron 3 septembre 2018 22:05

    @Xenozoid
    Justement, je demande à voir ces rats fuir le navire si le PT remporte les élections. Il va y avoir une sacré débandade !

     smiley


  • Lucas Matheron Lucas Matheron 3 septembre 2018 17:36

    @Lugsama
    « un gouvernement arrivé légalement au pouvoir. »

    « un politique condamné lourdement pour corruption »

    Si l’on considère un traitre comme une ’personne de bien’ et qu’on ferme les yeux sur les politiciens corrompus qui ont soutenu le coup d’État « constitutionnel » lors de la session honteuse du Parlement qui a donné lieu à la procédure contre Dilma Rousseff le 17/04/2016 et lors du « jugement » du 31/08/2016 ; si l’on fait abstraction des raisons qui ont motivé le gouvernement de Dilma à déplacer certaines réserves budgétaires en attente vers des besoins d’urgence (programmes sociaux) et qu’on omet de dire qu’au lendemain de sa destitution les putschistes ont fait voter une loi qui leur assurait le droit de faire exactement ce pourquoi ils venaient de destituer la présidente en titre ; si l’on oublie tout le travail de calomnie perpétré contre Dilma Rousseff et le Parti des Travailleurs des années durant (à partir de 2010 de façon systématique) afin de conditionner la population à ce moment fatidique ; si on refuse de voir que Lula a été condamné sans preuve matérielle, ce que des centaines de juristes et d’intellectuels de tous bords s’emploient à dénoncer avec toujours plus de véhémence et de fondements ; si on fait la sourde oreille aux prises de position internationales en faveur de Lula parce que le discours accusatoire ne tient pas debout, depuis Noam Chomsky au Pape, en passant par l’ONU et des politiciens espagnols, allemands, portugais, français, et même anglais et américains...

    Alors oui, si on est bouché à ce point ou vraiment de mauvaise foi, on peut dire que le gouvernement putschiste « est arrivé légalement au pouvoir » et qu’un politique « lourdement condamné » revendique le droit de participer au scrutin.

    Mais seulement si...

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