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eric 13 septembre 2011 08:02

Sur 30 ans, avec des intérêts a 2- 3 %, il n’y a rien que de très normal a ce que l’on ait payé en intérêt l’équivalent du montant de sa dette, alors même que l’on bénéficie de taux extrêmement privilégié, ce qui est le cas des états en général et de la France en particulier.
Comme par ailleurs, l’inflation varie de 2 a 3 % mini, sur la période, et que la croissance fut de 1 à 2 %, tous cela au doigt mouillé, en principe, il ne devrait pas y avoir de problème, si l’argent de ces emprunts était utilisé utilement.

J’entends par la non pas exclusivement pour des investissements directement productifs à court termes, mais jusques et y compris pour de services publics qui donnent des résultats sur le long terme.

Ainsi, la dépense par enfant scolarisé en, monnaie constante a doublé sur trente ans.

En principe, d’un point de vue purement quantitatif, on devrait avoir une hausse très considérable du niveau général de formation de la population française.

Dans le même temps, on s’est quand même pris 10 points d’un PIB croissant en impôts et prélèvements supplémentaires. C’est assez dire que l’État ne vous a pas attendu.

Enfin, on a recruté de l’ordre d’au minimum 2 millions d’agents publics supplémentaires, et en ne comptant pas large. Dans le seul secteur associatif, on a désormais 1,8 millions d’équivalents temps plein payé avec l’argent commun pour l’essentiel.

Ainsi, c’est le seul grand secteur d’activité ou la main d’œuvre ait crue beaucoup plus vite que l’économie. SI un agriculteur nourri beaucoup plus de monde par son travail qu’il y a 30 ans, le constat commun et unanime des l’ensemble des syndicats est qu’avec une main d’œuvre en très forte croissance et des budgets qui ont explosé, le service public se dégrade de façon a peu prêt continue depuis 30 ans.

La question centrale est donc bien la dépense, ses montant, sa nature et surtout son efficacité.
De tous les chiffres ci-dessus, il ressort en tendance que nous nous sommes endetté pour financer des frais de fonctionnement, et particulièrement du salaire de fonctionnaires, sans que cela semble vraiment avoir aidé à préparer l’avenir à la hauteur de l’investissement réalisé.

En ce qui concerne son financement en revanche, là il n’y pas de question. Socialement, il est plus juste d’emprunter que de faire tourner la planche à billet.

Quand on emprunte ; ce sont les contribuables qui payent. EN France, les riches et classes moyennes sup.Une moitié de la population ne paye pas d’IR. Un bon 40 % n’est pas propriétaire de son logement et donc pas d’impôts sur le patrimoine. Les riches consomment moins en pourcentage, mais au combien plus en valeur absolue et donc payent l’essentiel de la TVa et de la TIPP. Et dés qu’ils touchent un pourcentage, ils payent de la csg etc...

Avant la loi incriminée, on avait des inflations autour de 10%. Et là tous le monde paye ; mais surtout les pauvres parce que par exemple, ils n’ont pas de patrimoine indexé qui leur permette d’échapper en partie à l’inflation. Le système actuel est donc incontestablement plus redistributif à tous égard.


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