Ne sombrons pas dans l’angélisme ! Faire entrer « un investisseur » dans le capital d’un journal n’a apporté jusqu’à présent que des histoires : pressions pour changer la ligne éditoriale,« adoucissement » et suppression d’articles ou d’enquêtes déplaisants pour un annonceur, gestion à la calculette, marketing étroit d’esprit et surpuissant, suppressions de postes ...etc. Les exemples abondent, malheureusement. Un journal a besoin de ses lecteurs, et c’est à eux d’abord qu’il faut demander d’investir dans « leur » journal. Une voie difficile, mais peut-être salutaire pour celui ci.