Des sauvetages quelque peu paradoxaux, il y en a eu et c’est tout à l’honneur de ceux qui ont eu le courage de les réaliser.
Il y a donc eu des millions de persécutés qui ont été paradoxalement aidés (parfois même par des Nazis. Question de feeling)
Ce qui m’étonne alors, c’est que les très nombreux bénéficiaires de ces hauts exploits entrepris par des gens de très grande humanité soient si peu nombreux, si discrets, si taiseux sur la chose.
Les sauvés sont tombés sur des gens exceptionnels mais eux-mêmes en sont le plus souvent restés à la banalité de l’ingratitude voire du déni.
Au total, toutes sortes de pourchassés confondus, ils ont été plusieurs millions à avoir bénéficié d’une aide cruciale. Nous devrions donc, en ces heures d’affrontements de plus en plus vifs entre paradoxaux, voir s’agiter dans tous les sens des millions de ces sauvés ou de leurs enfants et petits-enfants, s’agiter pour témoigner que l’amitié et l’entraide paradoxale est possible et que c’est une belle chose.
Hélas, rien.
Le silence.
Tout se passe comme si ces gens qui avaient bénéficié du souffle de certains en manquaient, comme si les courageux avaient sauvé essentiellement des lâches et ingrats.
A part de temps en temps un film ou un livre qui raconte un peu de ces miracles
(Les sauveteurs de la SNSM disent que jamais leurs sauvés ne reviennent les voir, à une exception près)