montée de lait.........................................BIERE ou dompéridone -prescription détournée
Au cours de l’allaitement il est fréquent que la femme ressente une baisse de lactation. Cette baisse correspond en fait le plus souvent à un pic de croissance
de l’enfant, qui demande plus. La femme n’a pas moins de lait, mais
c’est l’enfant qui demande plus parce qu’il grandit. Mais il existe
aussi des périodes où la baisse de lactation est bien réelle. Elle peut
survenir à la reprise du travail, lorsque la mère tombe malade ou si
elle ne se repose pas suffisamment.
Il existe des méthodes pour stimuler sa lactation :
Le premier conseil lorsqu’on veut
stimuler sa lactation est d’allaiter à la demande. La succion de
l’enfant est la meilleure stimulation pour augmenter la production de
lait.
Ensuite la mère doit essayer de se
reposer, de dormir quand s’est possible (y compris la journée) pour être
aussi peu fatiguée que possible.
Enfin, on peut artificiellement stimuler sa lactation lorsque les méthodes citées au dessus ne suffisent pas.
Il est possible de tirer son lait
entre les tétées, cette technique peut être utilisée pour faire un
petit stock de lait pour la reprise du travail par exemple. En ajoutant
une tétée supplémentaire artificielle sur la journée, l’organisme va
produire pour répondre à cette nouvelle demande. Il est aussi possible,
lorsqu’on travaille et qu’on tire son lait, de faire 3 expressions dans
la journée même si l’enfant ne consommera le lait qu’en 2 fois, cela
permet d’adapter la production à la demande de l’enfant.
Lorsque rien n’y fait, il existe des produits qui favorisent la lactation.
Certains se trouvent en pharmacie, vendus sans ordonnance, comme les gélules de fénugrec ou de galéga (vendu sous la forme de granules dans le galactogil).
Les rayons des magasins bio peuvent aussi fournir des aides à la lactation, sous forme de tisanes
contenant fenouil, fenugrec, cumin, anis étoilée… certaines personnes
aiment, d’autres pas, c’est une question de goût. Les tisanes permettent
de consommer des produits galactogènes et en même temps d’aider à
s’hydrater (même s’il n’est pas utile de se forcer à boire beaucoup
lorsqu’on allaite, boire selon sa soif doit être suffisant).
La bière est aussi
connue pour stimuler la lactation. Comme l’alcool est très fortement
déconseillé pendant la grossesse, il est possible de boire une bière
sans alcool, ou de consommer de la levure de bière sous forme de
comprimé.
Il semble que l’avoine
(sous forme de flocons, et peu raffiné) puisse aussi jouer un rôle dans
la bonne production lactée, pensez-donc au porridge pour commencer la
journée. L’avoine est source de nombreux minéraux et vitamines qui ne
peuvent qu’être bons pour une jeune maman fatiguée.
Enfin, lorsque rien ne fonctionne, que
l’on recherche à provoquer une relactation après un arrêt de
l’allaitement, un effet secondaire du dompéridone est
de stimuler la lactation. Cependant ce médicament est d’abord utilisé
pour traiter des problèmes digestifs, et peut entrainer (comme tout
médicament) des effets secondaires gênants. Il devra être prescrit par
le médecin après avoir éliminé toutes les sources pouvant limiter la
lactation (fatigue, mauvaise succion de l’enfant, échec des autres
galactogènes…), même si le laboratoire n’a jamais fait d’études sur les
effets de cette molécule comme stimulant de la lactation.
suis un ancien coursier du Lactarium de Strasbourg _ échange bière/lait
avec nourrices_laitières qui tirent le lait _ à domicile
elle avaient droit -offert par l’Institut _ à 4 bouteilles de 75cl de la bière normale par jour.
plus de brasseries plus de nourrices....