Ces chiffres ne veulent absolument rien dire. Au-delà de 70ans, chaque pékin se trimballe avec une valise de médicaments. Certaines de ces drogues évitent une mort prématurée, d’autres participent du confort de vie. Ce cocktail médicamenteux a évidemment un revers, affaiblissant ou menaçant certaines fonctions de l’organisme, entraînant hospitalisations et parfois décès. Pour ces cas limites, bien malin celui qui peut affirmer qu’il n’aurait pas fallu prescrire tel ou tel médicament, et croit pouvoir dire de façon fiable quel cocktail médicamenteux aurait augmenté l’espérance de vie du défunt. Cela me rappelle les affirmations aussi péremptoires que non fondées sur les centaines de milliers de victimes de la pollution.