Si j’ai bien compris, ce n’est pas le libéralisme qui est en cause, mais ceux qui le mettent en œuvre. Vieille rengaine usée jusqu’à la corde.
Nous savons qu’à chaque élection, le candidat poussé en avant par le système est l’homme providentiel. Et à chaque fin de mandat, il est coupable de tous les maux : ouf, le système est sauf !
Le libéralisme c’est le nom de l’oligarchie qui fait du lobbying.
Sur la forme, rien que dans la première phrase, on trébuche déjà deux fois : « Deux conceptions économiques du monde moderne capitaliste s’opposent : L’économie de l’offre et l’économie de la demande. »
D’une part on ne parle pas d’économie de l’offre ou de la demande, mais de politiques ; corrélativement, ce ne sont pas des conceptions économiques du monde moderne capitaliste : le capitalisme n’est pas conceptualisé, il est ce qu’il est ; et aucune conception ne pourra rien changer, sinon le détruire.