La rançon de la liberté est la solitude,
le chacun pour soi, dans la construction de cette petite entreprise,
où chacun doit se démerder en serrant les dents, se durcissant, accumulant, tout en regardant par dessus la barrière où on est son voisin.
On appelle ça la liberté.
Droit des femmes, comme d’autres slogans, c’est une façon de vous dire que vous êtes dans l’historie en marche, infiniment mieux que ce que c’était hier, mais que la lutte finale est encre longue, mais que chacun doit se battre à son échelle, sinon c’est une gourde.
Les postures se durcissent de toutes parts. La compétition entre les gens en tout cas les rend moins tolérants les uns vis à vis des autres.
Fascination des leaders, des battants, de ceux qui se bougent, enchainent les amants, les amantes, les boulots, les boulotes.
L’humour comme soupape.
L’envie me vient de citer Blaise Cendras, chantre de la modernité, mais dont la poésie a été confisqué par les consuméristes. Car même Rimbaud, quand il dit « Il faut être absolument moderne ! » Est habillé par les trois suisses.
" Apprends a vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niches pas entre deux seins
Respire marche pars va t’en !