Ah donc d’un côté la Noblesse du Sang, et de l’autre des tueurs roturiers ? Allons donc...
Que vous en vouliez à Bachar ne saurait justifier de noyer les Alaouites Syriens dans leur lac Ismaélien :
D’abord ladite « Secte des Assassins » leur est tout au plus apparentée, et c’est loin dans l’histoire - la preuve que leur « schisme en chiisme » est bien plus tardif, c’est que les Ismaéliens ne reconnaissent pas vraiment l’Imam Askarî, mais font leur virage bien avant avec Al-Kâzem.
Pour le reste, il est presque aussi difficile de leur tirer les vers du nez que les Druzes, et ce mélange où Saint-Pierre côtoie Ali est surtout une belle salade qui révulsait les puristes sunnites, mais parfois cela aboutit à des créations très poétiques : Dans certaines régions, L’Imam Ali est encore carrément identifié à Adonis face à son sanglier.
Et il y a un secret oui, un terrible secret, mais qu’ils l’attribuent au Onzième Imam alors que d’autres le tiraient déjà des disciples du Sixième, comme Jaber Ibn-Hayyan surtout, ne change rien à cette affaire où le meurtre est parfois donné comme Sacré - Mais attention il ne s’agit pas de boucheries le sabre ou le kalach à la main, ces gens-là savaient tuer rien qu’en fumant leur narguilé.