à l’auteur,
La Tunisie, hélas, a manqué d’emblée l’occasion qui lui avait été donnée, après sa révolte devenue révolution populaire, de devenir une démocratie qui ne soit ni orientale ni occidentale. Il est apparu très vite que la malorité du peuple, privée depuis toujours d’éducation citoyenne, ait confondu « religion et politique » pour envoyer à l’ Assemblée Constituante, des religieux « manipulés depuis longtemps » par leur leader « exilé » à Londres pendant 10 ans et courant voir, sitôt libréré, les Etats Unis à Washington. Idem pour Marzouki « exilé volontaire » en France plusieurs années.
Tout en répétant - haut et fort - que les tunisiens au pouvoir actuellement ne le sont que pour une période transitoire, il faut epérer que la Tunisie, dans sa nouvelle démocratie (la rédaction de celle-ci tarde à débuter) confirme son identité qui est plus proche par ses racines, sa géographie et son histoire, de l’occident (à l’andalouse je vous le concède) que du monde arabo-musulman.
Sans pencher d’un côté ou de l’autre, Syrie ou pas, Israël ou pas, sa place naturelle est d’être une charnière solide entre l’un et l’autre.