Bonsoir Orange et merci de ce lien que je reproduis ici. Hé oui, la sécurité des aéroports comme la sécurité des centrales nucléaires dépend d’un personnel sous-payé et engagé par des sous-traitants.
Là voilà la réalité au-delà de ces articles ronflants.
je mets en clair, une partie du lien que vous indiquez. Merci encore.
Les employés d’ICTS assurent une partie des multiples activités
sous-traitées par l’aéroport de Roissy au fil des années. Payés au smic
ou à peine plus, souvent à temps partiel et avec des horaires
démentiels, ils sécurisent les avions, manipulent et vérifient les
bagages qui vont en soute. Ils contrôlent aussi les passagers et leurs
sacs avant l’embarquement.
L’aéroport travaillant presque 24 h
sur 24, il faut être présent tout le temps. Mais la direction en rajoute
encore. Elle impose massivement des temps partiels même à ceux qui
habitent loin ou aimeraient des temps pleins. Pire, après avoir demandé à
certains de ne venir que quatre heures par jour en juin, elle a
attribué aux mêmes des amplitudes de onze heures par jour en juillet !
Un
horaire de onze heures est non seulement du délire, mais illégal.
L’horaire maximum dans la Sûreté est de dix heures par jour. Pas de
problème pour cette direction : en intercalant une coupure d’une heure,
le tour est joué. Mais avec onze heures de présence, plus le temps de
transport, plus le temps de sommeil, il reste peu de temps pour vivre.
La
direction d’ICTS distribue régulièrement des sanctions ou des rappels à
l’ordre pour des motifs futiles ou faux. On a vu par exemple un «
avertissement pour absence injustifiée »... alors que la personne était
présente, en repos, ou hospitalisée ! Elle ne s’arrête pas là. Elle a
retiré de son poste une salariée, ne lui donnant plus de travail parce
qu’elle réclamait la reconnaissance de sa qualification. Elle a mis à
pied des salariés qu’un chef ne supportait plus ou a poussé à bout des
agents jusqu’à ce qu’ils tombent en dépression... Cela s’appelle du
harcèlement.
Même si dans les entreprises de sûreté de la zone
aéroportuaire ce n’est pas la joie, chez ICTS, c’est pire encore. Il y a
déjà eu des grèves. Il y en aura encore, il n’y a que ce langage que
les patrons comprennent.
source : lo