Comme je pratique moi-même la généalogie, je me dis :
Comment mettre tout ça en place à l’école ?
Comment faire avec les enfants qui viennent d’ailleurs, de pays où on n’a pas forcément tous les actes disponibles pour commencer ?
Comment faire avec des enfants à la généalogie mouvementée ou ignorée (orphelins, familles dé-et-re-composées, enfants adoptés, illégitimes, réfugiés etc.)
Comment faire avec les familles au passé inavouable, honteux, alors qu’il y a encore des sujets tabous en France (histoire coloniale, occupation...) ?
Comment être sûr que l’ambiance de la classe ne sera pas plombée au fond, quand on réalisera qu’on est en présence de descendants « ennemis » ? Je n’aimerais pas être à la place du prof, qui va devoir être rudement convaincant pour ouvrir les esprits comme vous dites.
Finalement, la généalogie est une histoire qui doit d’abord être personnelle, une découverte intime. Après, on peut partager - ou non. Ca doit rester personnel, c’est comme ouvrir ses placards ou se mettre à poil. Pas évident pour tout le monde.