L’Anses vient de déclarer, en désaccord avec l’EFSA sur ce point, que si l’étude Séralini ne permet pas de conclure en raison de ses faiblesses méthodologiques, elle a le mérite de se pencher sur les effets à long terme des OGM jusqu’ici trop peu étudiés et l’Anses recommande d’engager des études et recherches sur les effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques. Autrement dit, on autorise actuellement la commercialisation d’OGM sans vraiment savoir si c’est bon ou mauvais pour la santé. L’étude Séralini a au moins le mérite d’avoir déclenché cette prise de conscience. A la logique industrielle qui suppose que c’est bon tant qu’on n’a pas prouvé que c’est mauvais, je préfère celle qui suppose que c’est mauvais tant qu’on n’a pas prouvé que c’est bon.
http://www.anses.fr/cgi-bin/countdocs.cgi?Documents/PRES2012CPA19.pdf