La lutte contre le terrorisme est extrêmement utile pour installer en douceur et avec l’approbation des pétochards, un « Monstre Doux », soit une dictature de moins en moins molle.

Cette situation d’Etat policier permet de contrôler le peuple, de le surveiller, et d’intervenir au moment où il le jugera favorable contre les « déviants » : résistants aux charmes du néo-libéralisme, indignés, et autres syndiqués anti-tout.

Preuve est faite que les « technocrates » socio-démocrates, ne valent guère mieux que les néo-cons d’hier. Tous mangent dans la main de la finance mondialisée qui subventionne leurs partis.

L’on croit stupidement que nous avons le bonheur de vivre en démocratie et chaque jour nous apporte la preuve du contraire.

Quand le peuple vote mal, PS et UMP s’entendent pour ne point tenir compte de ce vote.

Les obligations consécutives aux traités européens retirent des pouvoirs aux états nationaux, avec leur consentement et au profit non pas des peuples mais des lobbies.

C’est ce qui est mis en valeur par l’affaire Aurore Martin. 

Sous prétexte qu’un MAE a été lancé contre elle, notre cher gouvernement, n’étant plus maître chez lui, « n’a rien pu faire pour s’opposer aux gendarmes qui ont eu une soudaine envie de mettre en application les ordres venus de Bruxelles », à l’encontre d’une de leurs concitoyennes. Ils renouent ainsi avec une tradition que l’on a connue entre 1940 et 1944 qui donnera lieu, dans quelques années à une cérémonie de repentance avec mouchoirs et parapluies. Il pleut souvent au pays basque.

Cette soudaine autonomie des forces de l’ordre devrait nous réjouir. Il y a en effet, en liberté, des cols blancs, hommes politiques, patrons, fonctionnaires véreux qui pourraient se retrouver en prison pour peu que les gendarmes fassent leur travail. Sauf, qu’ils n’obéissent qu’à la Justice dont on sait qu’elle dépend du gouvernement.

Par contre, si des associations de défense de citoyens ou de consommateurs réussissaient à obtenir un MAE de Bruxelles ce serait le début de la grande rafle. Mais ce rêve s’apparente au cauchemar ? Fuyons-le.

J’aimerais que l’on me remette en mémoire « les valeurs de la gauche ». Comme ça. Histoire de retrouver le nord que nous avons tendance à perdre. Valls triste des mots.