Le DIF est une rigolade.
Déjà, comment peut-on sérieusement croire que 20 heures par an vont changer quoi que ce soit à la situation professionnelle d’un salarié (18 jours au bout de 6 ans, wouaouh !) ?
Un véritable projet visant à obtenir une réelle promotion ou une reconversion demande au minimum deux ans de formation professionnelle pour l’obtention d’un diplôme sérieux (pas d’attestation de stage bidon). On n’arrive à rien de solide en accumulant les bouts de ficelle que sont ces faux stages.
A cause de ce très faible nombre d’heures, le DIF n’est donc pas utilisé (ou rarement) comme outil de professionalisation, mais comme un moyen d’’acquérir de nouvelles compétences sans qu’il y ait de véritable projet derrière. Et ça y va les « formations » sur Photoshop, sur la communication personnelle, la gestion de conflits - et même la préparation à la retraite, c’est tout dire !!! Bref, ça ne sert pas le salarié (sauf à lui changer les idées) et ça peut gêner l’entreprise si elle est petite.
Mieux vaut miser sur une formation réelle, pensée et construite, en utilisant au mieux le FONGECIF par exemple pour le financement personnel, et en faisant un tri pour les subventions aux organismes de formation - c’est le vrai bazar dans ce domaine. La validation des acquis est aussi une excellente chose, à soutenir !