D’autres études ...
LES FANTASMES DES ENFANTS
Saakvitne (1998)
(1) et Eisold (1998) (2) ont soutenu
une discussion [contradictoire] à propos du cas d’étude suivant. Il s’agit d’un
cas d’étude qui présente un fils de parents gays qui identifie l’employée de
maison comme sa mère. L’enfant croit que les mères sont « embauchées et
licenciées ». L’enfant souffre psychologiquement après le renvoi de l’assistante
pour s’être insérée émotionnellement dans la vie de l’enfant, et en plus
l’arrivée à la maison d’un autre frère adopté. Vue la situation, le couple
homosexuel décide de lui faire suivre une thérapie. Le thérapeute découvre que
l’enfant amassait de l’argent depuis quelque temps, en pensant que s’il en
réunissait suffisamment, il pourrait, selon ses propres mots, « acheter une
autre maman ». A la vue du cas, Eisold conclut que les enfants se développent
mieux dans des foyers avec un père et une mère, et que telle nécessité ne
provient pas d’une imposition sociale, mais d’un impératif biologique, puisque
personne n’a appris à l’enfant à avoir besoin d’une mère – c’est plutôt le
contraire – et cependant, celui-ci l’identifie chez l’assistante et ressent la
nécessité d’en avoir une.
McCandish (1987) (3) est
une étude sur des couples de lesbiennes qui recourent à l’insémination
artificielle. On y trouve une conduite similaire à l’antérieure, qui montre une
relation peu claire entre la compagne de la mère biologique et le fils. Un
enfant essaie d’appeler la compagne de sa mère « papa » et toutes deux lui
expliquent que cela n’est pas adéquat. L’enfant explique la situation à ceux
qu’appellent au téléphone demandant son père, et leur dit qu’il est avec la
compagne de sa mère à qui la personne au téléphone veut parler.
1.
Saakvitne, K., 1998, “Recreating mother : A
commentary on the case analysis,” American J. of Orthopsychiatry 68,3:443-446
2.
Eisold, B., 1998, “Recreating mother : The
consolidation of ‘heterosexual’ gender identifi cation in the young son of
homosexual men,” American J. of Orthopsychiatry 68, 3 : 433-442.
3.
McCandish, B. (1987). Against all odds : Lesbian
mother family dynamics. En F. Bozett, ed., Gay and lesbian parents, New York :
Praeger.
L’INCESTE ET LA REPRODUCTION DE L’HOMOSEXUALITE
Tasker et Golombok (95)
Il s’agit d’une étude très intéressante parce
que, malgré la taille réduite de son échantillon (20 hommes et 26 femmes),
c’est l’unique étude connue qui a réalisé un suivi des enfants biologiques de
lesbiennes depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. L’âge moyen des enfants à la
fin de la démonstration est de 23,5 ans. Cette étude a démontré que
les enfants de lesbiennes ont une prédisposition à l’homosexualité très
supérieure à la moyenne. (toutes les différences signalées sont statistiquement
significatives)
Mère lesbienne = ML : 1. / Mère hétérosexuelle : MH :
2.
Attraction sexuelle envers le même sexe, de quelque type que
ce soit : 1. ML : 36% / 2. MH : 22%.
Considération d’une relation homosexuelle éventuelle :
1. ML : 56% / MH : 14%.
Relations sexuelles avec le même sexe : 1. ML : 24%
/ MH : 2. 0%.
Identité homo ou bisexuelle : 1. ML : 8% / 2.
MH : 0%.
Nombre : 1. ML : 25 / 2. MH : 21
Tasker, F., y Golombok, 5. (1995).Adults raised as children in lesbian families. American Journal of Orthopsychiatry 65(2), 203-215