J’aimerais apporter quelques points au débat qui semblent vous échapper :
- La situation d’edf : vu la libération du marché de l’énergie, la part du renouvelable est prioritaire dans la distribution du réseau. Conséquences, cette année, le taux d’usage du nucléaire a baissé au profil du photovoltaique et de l’éolien, la production excédentaire était vendue en Europe, ce qui n’est plus le cas malgré la crise économique.
- La position de l’ASN : idem que celle de l’Afssa et de l’ANSM, entités sous influence des industriels du secteur donc forcément très partiales dans leurs rapports.
On peut logiquement se poser la question toute bête de la rentabilité économique de Fessenheim et de la préparer comme chantier pilote pour le démantèment. Qu’a proposé l’Etat à EDF en contrepartie du financement du démentèlement, qui sera bien entendu, sans aucun doute à la charge du contribuable (et du client, la bonne affaire) ?
Perso, je me pose la question, une fois que toute la génération d’ingé et techniciens du nucléaire sera partie en retraite, aura-t-on encore les compétences pour gérer le nucléaire sur 30 ou 40 ans vu la suprémacie de technocrates gestionnaires qui peuplent les grandes entreprises françaises.
Le nucléaire, pour moi, a été sûr depuis une trentaine d’années, il va le devenir de moins en moins.