Quand j’étais enfant ou jeune ado, nos parents nous avaient offert un jeu de casino : la roulette.
Je me suis évertué, comme tout bon petit joueur intéressé, à chercher une martingale : j’ai naturellement découvert qu’e les séries perdantes n’étaient pas infinies, et qu’il me suffisait de jouer à chaque coup, une somme suffisante qui me permettrait si je gagnais, de faire un modeste gain compte tenu de mes pertes antérieures.
Par exemple, avec un espoir de gain de 50%, il suffit de doubler à chaque fois sa mise dans les séries perdantes et de miser de nouveau petit après un coup gagnant. Mais évidemment, il arrive que les séries perdantes soient si longues, que le joueur est ruiné avant de s’être rattrapé.
C’est à cette martingale que se fient les banques, mais avec une assurance contre la ruine : j’appelle ça « la martingale too big to fail ». La voilà, leur martingale infaillible. Quand elles sont ruinées, les perdants sont tenus de les recapitaliser. Merci qui ? Merci les politiques corrompus.
Il est temps de mettre tout ce « joli monde » hors d’état de nuire.